FAPSFD-UEMOA : Ouverture à Bamako de la 8e réunion ordinaire du conseil fédéral

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La Fédération des Associations Professionnelles des Systèmes Financiers Décentralisés de la zone UEMOA (FAPSFD-UEMOA) a tenu, ce jeudi 12 septembre, sa 8e réunion ordinaire. La cérémonie d’ouverture, à l’Escale Gourmande de Bamako, était présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo.

 En 2023, a indiqué Modibo Coulibaly, président du Conseil fédéral, les systèmes financiers décentralisés dans l’espace UEMOA ont franchi le cap de 18 millions de comptes, soit une augmentation de 7,0%. Sur la même période, le nombre des points de services a augmenté de 3,5% pour atteindre 4 778 points de services. Aussi, les crédits à la clientèle ont connu une progression de 18% pour s’établir 2 561,1 milliards FCFA au 31 décembre 2023.

Au regard des performances en cours, le président de la FAPSFD UEMOA a rappelé à tous la mission de la microfinance. Il s’agit a-t-il affirmé de « contribuer au développement socio-économique des populations à revenus modestes en facilitant leur accès aux services financiers et non financiers adaptés à leurs besoins à des coûts accessibles ». Ainsi, a ajouté le président du conseil fédéral, « les institutions de microfinance contribuent de manière significative à la promotion de l’inclusion financière ».

« … pas de concurrence entre SFD et banques »

Acteur de la microfinance à ses premières heures au Mali, le ministre Moussa Alassane Diallo, banquier de nos jours, a prononcé le discours d’ouverture de l’Assemblée ordinaire de Bamako. Aux dires du ministre malien de l’Industrie et du Commerce, la FAPSFD UEMOA a un rôle important à jouer dans l’information et l’éducation financière dans l’espace UEMOA. « Il n’y a pas de concurrence entre les Systèmes financiers décentralisés et les banques, c’est une illusion de croire le contraire », a exposé le ministre Diallo. Et d’expliquer :  au regard du taux (faible) de bancarisation et du taux d’inclusion financière, les deux secteurs doivent être complémentaires.

 Dans nos pays, a détaillé le ministre Diallo, les activités économiques sont moins financées par les banques à cause de l’informel qui prédomine. Dans ce climat, explique-t-il, les banquiers sont méfiants. Mais, les SFD doivent être créatifs, ils doivent oublier les instruments traditionnels pour les instruments physiques. Ils doivent par exemple :  connaître le client, son activité, maîtriser son chiffre d’affaires. « C’est cela l’innovation », a conseillé le ministre avant de lancer les travaux de l’assemblée de Bamako.

Pour la période 2023 – 2025, l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Mali (APSFD Mali) préside la Fédération pour le mandat tournant de deux ans. En septembre 2023, la Côte d’Ivoire a cédé la présidence au Mali. Notre pays cédera le fauteuil au Niger en 2025.

A Bamako, les délégués à la 8ème réunion ordinaire du Conseil fédéral ont examiné et approuvé : le rapport annuel d’activités de la FAPSFD-UEMOA au titre l’exercice clos au 31/12/2023 ; le rapport financier de l’exercice ; le rapport du Commissaire aux comptes au titre de l’exercice 2023.

 

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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