La 2e édition de la Semaine du numérique a pris fin ce jeudi au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Elle a été l’occasion pour les participants de se pencher sur les enjeux, les contraintes et perspectives du numérique. La cérémonie de clôture était présidée par le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyène.
Ouverte mardi, la 2e semaine du numérique, qui est un espace de promotion et de développement du numérique mais aussi un cadre d’échanges et de partage de bonnes pratiques dans le domaine à travers les Etats de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), a pris fin jeudi à Bamako. Plusieurs recommandations ont sanctionné les travaux de ce moment de grands débats et d’échanges entre les différents acteurs de l’écosystème du numérique du Mali et des deux autres pays membres de l’AES, que sont le Burkina Faso et le Niger, qui était invité d’honneur de l’événement.
Parmi lesquels, l’on peut retenir la nécessité impérieuse de règlementer le numérique ; le renforcement de la coopération entre les Etats de l’Alliance ; l’amplification des investissements dans le développement des infrastructures et leur opérabilité ; la nécessité de mettre en place un mécanisme d’accompagnement des startups en renforçant la règlementation pour protéger leurs inventions et créations ; le renforcement de la souveraineté numérique dans les Etats de l’Alliance en mettant en place une stratégie adoptée et appropriée tenant en compte des réalités de chaque Etat de l’Alliance.
La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du ministre la Communication, des Postes et de l’Économie numérique du Niger, Sidi Mohamed Raliou, dont le pays est l’invité d’honneur de l’événement, du ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques du Burkina Faso, Dr Aminata Zerbo. Elle a été marquée par la remise de cadeaux aux gagnants de concours entre les start-ups. Elle a été aussi l’occasion d’échanger de cadeaux et d’amabilités entre les ministres malien, nigérien et burkinabé. Signe de la complicité entre les trois et l’idylle entre les trois Etats du Sahel.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
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