Depuis quelques années, nous avons été critiqués parce qu’avant nous exécutions le budget de la Fémafoot sans qu’il ne passe par le vote de l’assemblée. Cette année, nous avons voulu essayer de pallier cela. Cependant, nous avons voulu faire d’une pierre deux coups en incluant l’adoption des nouveaux statuts de la Fémafoot. Nous avons eu la dernière version de ces statuts de la part de la Confédération africaine de football (Caf) le 12 mars 2025, en marge de l’assemblée générale de la Caf.
Il y a des dispositions dans ces statuts qui ont fait polémique auprès de certains acteurs du football. Premièrement, il est dit dans ces statuts que pour être président de la Fémafoot, il faut résider en permanence au Mali. C’est la Fifa qui a mis cette disposition dans les statuts, pas les membres de la Fémafoot. Nous avons même dit que cela est logique parce que quelqu’un ne peut pas rester en Côte d’Ivoire ou en France pour diriger la Fédération. Ce n’est pas normal. Vu que le mot permanence gênait des gens, nous étions obligés de l’enlever.
Deuxièmement, c’était au niveau d’instruction, il était mentionné que pour être président de la Fédération malienne de football, il faut avoir le niveau d’études supérieure et avoir le niveau secondaire ou supérieur pour être membre du Comité exécutif. Avec cette disposition des statuts de la Fémafoot, certaines personnes se sont senties visées. Après réflexion, nous avons décidé d’enlever cette disposition. L’autre disposition concernait les absentéistes, c’est-à-dire les gens qui ne viennent pas aux réunions de bureau. Dans les statuts, il était mentionné que si une personne fait six réunions de suite sans raison valable, la personne est considérée comme démissionnaire. Les gens pensaient que nous sommes en train de protéger Mamoutou Touré dit Bavieux qui est actuellement en détention. Nous étions obligés d’enlever également cette disposition dans les statuts de la Fémafoot. Après tout cela, nous avons aussi renforcé la définition d’une ligue”.
Réalisé par Mahamadou Traoré
