Présent à Korhogo en tant que consultant TV de la Confédération africaine de football (Caf), Samba Sow, ancien médaillé de bronze de la Coupe d’Afrique des nations, Gabon 2012, nous a accordé une interview exclusive dans laquelle, il parle de sa présence en Côte d’Ivoire, sa carrière d’entraîneur, ses impressions sur les Aigles du Mali pour la Can et enfin ses mots à l’endroit des supporters de la sélection nationale.
Aujourd’hui-Mali : Quel est l’objet de votre présence en Côte d’Ivoire ?
Samba Sow : Je suis ici en Côte d’Ivoire parce que j’ai été invité par la Confédération africaine de football (Can) pour être consultant TV de tous les matches qui vont se passer à Korhogo. C’est une première expérience pour moi et je suis très content parce que j’aurais la chance de suivre l’équipe nationale du Mali dans une grande compétition comme la Can, c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire.
Vous n’êtes plus à présenter au public malien qui vous connait parfaitement. Dites-nous ce que vous faites présentement comme activité ?
Aujourd’hui, je suis entraineur des U14 dans l’Académie de football de Lens en France. J’essaye d’apprendre le métier parce que ce n’est pas parce que vous avez été footballeur que vous pouvez être automatiquement coach. Je suis en train de passer mes diplômes en France.
Depuis combien de temps êtes-vous devenu entraîneur ?
Cela fait exactement deux ans que j’ai commencé ce métier d’entraîneur. J’ai eu mon premier diplôme Uefa A l’année dernière et j’essaye de mettre les choses en place pour pouvoir progresser tranquillement.
Avez-vous eu des contacts avec la Fédération malienne de football à propos de votre désir d’entrainer un jour les Aigles du Mali ?
Non, je n’ai pas eu pour le moment des contacts au niveau de la Fédération malienne de football pour pouvoir entraîner un jour les Aigles. Comme je viens de dire, le plus important, c’est de se préparer parce que vite faire la transition, je ne pense que c’est une très bonne chose. Un joueur est un joueur de football et un entraîneur est un entraîneur, il ne faut pas mélanger les choses. Ce n’est pas parce que vous avez été un joueur professionnel que forcément que vous pouvez être un entraîneur de haut niveau. Mon objectif, c’est d’apprendre d’abord et après nous verrons bien ce qui va se passer ensuite.
Comment vous voyez la chance des Aigles pour cette Can ?
Aujourd’hui, nous avons une équipe de qualité et un staff de qualité également parce que j’ai eu la chance de connaitre Éric Sékou Chelle personnellement et je sais que c’est quelqu’un de très travailleur et très rigoureux.
Si nous arrivons à additionner la qualité du staff et les joueurs que nous avons en ce moment, nous pouvons faire mieux. Je pense que l’idée est de voir une bonne cohésion et de ne pas leur mettre la pression parce que c’est difficile de gagner la Can. Il est important de laisser vivre leur expérience et qu’ils prennent conscience qu’il est temps de remporter quelque chose pour le Mali.
Avez-vous un mot à l’endroit des supporters ?
J’ai eu la chance d’avoir une expérience extraordinaire avec les supporters maliens en 2012 et en 2013. C’est une fierté de côtoyer ces supporters et je leur dire de continuer comme ils sont et de bien accompagner nos jeunes frères parce qu’ils ont vraiment du talent.
Propos recueillis par
Mahamadou Traoré à Korhogo
