Propulsé titulaire par Carlo Ancelotti, le jeune défenseur du Real Madrid, Raul Asencio, est impliqué dans une affaire de diffusion de contenus à caractère sexuel avec une mineure âgée de 16 ans.
Le défenseur du Real Madrid avait demandé le classement de l’affaire, mais il a été débouté de sa demande, rapporte El Pais. Poursuivi dans une affaire de pornographie enfantine, Raul Asencio avait interjeté appel dans l’espoir que le tribunal accède à sa requête. Manqué.
L’audience provinciale de Las Palmas l’a rejetée. Raul Asencio demeure mis en examen, avec trois autres joueurs (la plupart ne jouent plus au Real) dans cette affaire de diffusion de contenus à caractère sexuel avec une mineure âgée de 16 ans, révélée par El Confidencial.
L’enquête a débuté le 18 septembre 2023, avec le dépôt d’une plainte par la mère de la jeune fille, mineure au moment des faits. Certains des joueurs incriminés ont eu une relation sexuelle avec deux jeunes femmes, dont l’une était mineure.
Si les relations sexuelles – à laquelle Raul Asencio n’aurait pas participé – étaient consenties, leur enregistrement à des fins de diffusion ne l’était pas. Or, Raul Asencio aurait fait circuler ces vidéos sans l’autorisation des jeunes femmes, raison pour laquelle il a été inculpé en septembre 2023.
Raul Asencio risque 5 ans de prison
Depuis, le jeune défenseur espagnol, qui fêtera bientôt ses 22 ans, s’est imposé comme un titulaire dans l’équipe du Real Madrid dirigée par Carlo Ancelotti, qui s’est appuyé sur lui pour pallier les nombreuses blessures subies dans le secteur défensif.
D’après le journal El Pais, le tribunal a rejeté point par point tous les arguments de la défense, et notamment le raisonnement selon lequel l’existence de la vidéo ne pouvait être prouvée dans la mesure où elle n’avait pas pu être récupérée par les enquêteurs (les joueurs du Real auraient pris soin de la supprimer sachant qu’ils allaient être inquiétés par la justice, ndlr).
L’ordonnance du tribunal stipule que l’absence matérielle du fichier vidéo ne signifie pas qu’il n’a jamais existé, précise El Pais. Et que d’autres preuves ainsi que des témoignages recueillis, y compris chez les accusés, confirment son existence.
L’analyse des téléphones portables saisis chez les suspects a révélé des conversations compromettantes constituant un faisceau d’indice permettant à tout le moins d’établir que les joueurs étaient conscients de la gravité des faits qui leur étaient reprochés, rappelle El Pais. Des faits passibles d’une peine pouvait aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.
Source: https://rmcsport.bfmtv.com/