LdC : Liverpool réalise un le hold-up parfait face au PSG

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Le Paris Saint-Germain allait enfin savoir. Emballant depuis le début de l’année 2025, le club de la capitale était tout simplement inarrêtable, toutes compétitions confondues. Depuis le mois de janvier, Paris a disputé 16 rencontres, en a remporté 15 (1 nul) et a inscrit pas moins de 54 buts ! Soit une moyenne de 3,3 buts par rencontre. Outre ces statistiques ahurissantes, les hommes de Luis Enrique ont surtout séduit en termes de jeu. Comme le voulait l’Espagnol, le danger peut venir de partout. Paris ne dépend plus d’un seul homme pour faire des différences. Et en plus de ça, les Rouge et Bleu affichent une force collective, notamment en défense, que l’on n’avait plus vue depuis des années. Cependant, pour que cette progression soit validée, ils devaient encore passer un crash test plus compliqué que Manchester City. En héritant de Liverpool, le premier de la phase de ligue de la C1, Paris a été servi. Ce nouveau PSG allait-il tenir face aux Reds, leaders incontestés de Premier League et favoris au sacre en Ligue des champions ? Avant le match, Luis Enrique se montrait confiant, tandis que son homologue d’en face, Arne Slot, confiait qu’il aurait préféré tomber sur un adversaire plus simple à ce stade de la compétition. Sur le papier, les deux coaches ont plutôt fait dans le classique. Côté parisien, c’était l’équipe type, même si Désiré Doué démarrait sur le banc, tandis que Khvicha Kvaratskhelia était aligné aux côtés de Bradley Barcola et Ousmane Dembélé. En face, Liverpool alignait son onze type avec toutes ses stars.

Dès l’entame de la rencontre, Paris a pressé haut pour aller chercher les Reds, mais ce sont les visiteurs qui ont rapidement eu la maîtrise du ballon, Paris ayant des difficultés à enchaîner plus de deux passes consécutivement. Était-ce dû au stress lié à l’enjeu du match ? C’est possible, car la suite de la première période a été à sens unique. Enfin rentrés dans leur match, les hommes de Luis Enrique ont dominé de la tête et des épaules les Reds. Les partenaires de Mohamed Salah ont d’ailleurs surpris les observateurs en adoptant une tactique très prudente. Positionné en bloc bas, le club de la Mersey a systématiquement donné l’impression de vouloir gagner du temps, et ce, dès les premières minutes du match. Ce qui a donné à une explication de texte entre Slot et Salah, l’Égyptien semblant frustré d’être très peu servi et surtout très bien marqué par Nuno Mendes. En face, Paris a dominé (les Franciliens ont même terminé la première période avec 68% de possession de balle !) et a logiquement eu les occasions pour faire la différence. Après une première alerte signée Barcola (8e), João Neves a manqué la première grosse action en ne cadrant pas son tir après un exploit d’Ousmane Dembélé côté droit (16e). S’en sont suivies deux nouvelles tentatives de Vitinha (18e) et de Dembélé (20e), avant que Khvicha Kvaratskhelia ne pense ouvrir le score d’une frappe enroulée du gauche (20e). Malheureusement pour lui, son talon était hors-jeu au début de l’action.

Alisson a écœuré Parisiens
Côté anglais, le leader de Premier League n’y arrivait pas. Paris défendait partout, notamment un Marquinhos impérial. Acculés, les Reds ont eu un sacré coup de chaud quand Ibrahima Konaté est allé pousser Barcola dans le dos en position de dernier défenseur. Les images étaient formelles, le Français aurait mérité d’être exclu. Mais l’arbitre, avec l’aide de la VAR, a laissé jouer. Ce qui a provoqué l’ire de Luis Campos à la mi-temps. Paris pouvait enrager, mais les partenaires d’Hakimi ont su passer très vite à autre chose. Ils ont une nouvelle fois mis les Reds au supplice, mais le champion d’Europe 2019 a pu compter sur un Alisson des grands soirs. Après avoir capté une frappe lointaine d’Hakimi (24e), le Brésilien a été intraitable face à Barcola (29e, 30e), Dembélé (30e) et Kvaratskhelia (37e). À la pause, les Reds pouvaient être satisfaits du tableau d’affichage au vu de la physionomie des 45 premières minutes. Au retour des vestiaires, Alisson avait toujours les gants chauds. Le portier des Reds a repoussé un beau coup franc et une frappe de Kvaratskhelia (53e, 56e), ainsi qu’un centre dangereux de Dembélé (55e). Le PSG poussait toujours pendant que Liverpool ne comptait qu’un tir depuis le début de la rencontre, mais les Franciliens commençaient à laisser de plus en plus d’espaces aux Reds au milieu. Résultat : Luis Enrique a dû rappeler à certains de ses milieux comme Neves d’arrêter de jouer trop haut. Ce qui n’empêchait pas Paris d’étouffer toujours autant son adversaire, même si Dembélé avait trop tendance à retomber dans ses travers en envoyant en tribune un grand nombre de ses frappes.

Le premier changement parisien est intervenu à la 66e minute et Luis Enrique n’a pas choisi de la jouer défensive puisque c’est Désiré Doué qui a remplacé Barcola. Malheureusement pour Paris, le scénario frustrant du match n’a pas changé d’un iota, à savoir des actions rouge et bleu systématiquement annihilées par Alisson, l’homme du match. Fraichement entré en jeu, Doué a pu s’en rendre compte à son tour quand il a vu le Brésilien sortir une horizontale sur sa frappe enroulée du droit (80e) et sur une tentative de Dembélé (84e). Ultra dominateur, le PSG a prouvé qu’il savait malmener un grand d’Europe. Cependant, l’incapacité parisienne à tromper Alisson (21 occasions contre 2, 27 tirs contre 2) a rappelé les mauvais souvenirs de la phase de ligue en 2024 et notamment ce match cruel face à l’Atlético perdu en toute fin de match. Et cette fois, c’est Harvey Elliott qui a joué le rôle de Correa en allant crucifier Paris à la 87e minute (0-1). Sonnés, les joueurs de Luis Enrique peuvent s’en mordre les doigts, même si la fin de la règle des buts à l’extérieur laisse un espoir pour le retour à Anfield.

Source: https://www.footmercato.net/

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