Jeux Olympiques Paris 2024 : La dernière ligne droite pour les Aigles U23

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Entrés à l’internat le lundi 24 juin, les Aigles U23 du Mali y resteront jusqu’au 9 juillet pour les préparatifs des Jeux Olympiques Paris 2024. La sélection nationale des moins de 23 ans entame ainsi la dernière ligne droite de sa mise au vert en attendant de rallier plus tard la France pour l’ultime étape des préparatifs.

Après Athènes 2004 en Grèce, l’équipe nationale de football du Mali retrouve les Jeux Olympiques 20 ans après. Pour ce grand retour après deux décennies d’absence, la sélection nationale des moins de 23 ans conduite par un Badra Alou Diallo confiant compte réaliser une belle performance en France.

Histoire de faire mieux qu’une place de quart de finaliste où elle s’était arrêtée en 2024. Mieux, offrir au Mali sa première médaille olympique. Cette année, si le pays était présent sur les tableaux de l’athlétisme, la natation, la boxe, le taekwondo et le basket 3×3, le football serait la plus grande attraction pour les sportifs maliens et l’espoir d’une première médaille historique. Conscients de l’immensité de cette responsabilité et de cette attente, les responsables footballistiques s’évertuent à mettre la sélection nationale dans les meilleures conditions de préparation.

D’où s’explique cette entrée à l’internat à un mois du premier match du Mali contre l’Israël. L’entame de cette mise au vert intervient après plusieurs matchs amicaux internationaux disputés par le capitaine Boubacar Traoré et ses coéquipiers notamment contre le Japon et l’Ouzbékistan.

Dans un entretien récent accordé à la Fifa, le sélectionneur du Mali a laissé entendre que : « mon objectif est de faire mieux que le quart de finale à Athènes 2004. Toutes les équipes qui arrivent dans le dernier carré d’une compétition vous diront que leur objectif final est le sacre. Je tiens à rappeler qu’avant la Coupe d’Afrique des nations U23 de la Caf au Maroc où nous avons fini à la 3e place du tournoi, les deux précédentes sorties du Mali dans cette compétition continentale s’étaient soldées par une élimination précoce en phase de groupes sans avoir inscrit le moindre but. C’est pour cela que j’ai foi en cette génération qui est capable de réaliser les plus grands exploits. »

A ces J.O, les Aigles Espoirs seront logés dans le groupe D avec comme adversaires : le Paraguay, l’Israël et le Japon. Un tirage visiblement clément pour l’équipe nationale masculine de football des moins de 23 ans, déjà médaillée de bronze de la dernière Coupe d’Afrique des nations. Avec 16 pays participants, les équipes ont été réparties entre 4 poules de 4 équipes. Pour la suite de la compétition, les deux premiers de chaque poule se qualifient pour les quarts avant les demi-finales et la finale.

A Kabala, le premier vice-président de la Femafoot, Moussa Silvain Diakité, accompagné du 3e vice-président, Modibo Coulibaly et du président de la Commission Centrale des jeunes, Sekou Massiré Sylla, a rendu une visite d’encouragements aux joueurs et à leur encadrement le lendemain de leur arrivée pour leur manifester l’accompagnement et le soutien des autorités étatiques en attendant la remise du drapeau.

Après l’étape de Bamako pour les préparatifs où les Aigles U23 se trouvent au Centre pour sportif d’Elite de Kabala, l’équipe va rallier la France pour l’ultime étape de la mise au vert. En France, il est prévu 3 rencontres amicales en vue d’effectuer les derniers réglages. Ces rencontres sont prévues contre le Stade Lavallois (12 juillet), le Stade Malherbe de Caen (17 juillet) et le FC 93 de Bobigny (19 juillet).

 

Alassane Cissouma

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6 COMMENTAIRES

  1. En novembre dernier, Amichay Eliyahu, ministre du Patrimoine, se proposait d’utiliser des bombes atomiques tactiques pour en finir avec les arabes de Palestine. Sur le moment, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, le démentait et le sanctionnait. Cependant, on a constaté depuis plusieurs mois que les déclarations les plus extrêmes, même démenties, n’étaient pas faites par hasard, mais pour préparer l’opinion publique internationale à ce qui allait suivre.
    La frontière entre le nord d’Israël et le sud du Liban est incandescente, les rumeurs d’une invasion imminente de l’armée israélienne pour pulvériser la guérilla chiite du Hezbollah n’ayant pas été démenties, et les multimédias proches de Joe Biden ne cachant pas le soutien inconditionnel des Etats-Unis à l’opération [1].

  2. par Réseau Voltaire

    Les évènements s’enchaînent sans qu’on les comprenne bien. Les États-Unis n’ont rien contre le Liban, même s’ils n’aiment pas le Hezbollah. Cependant, ils soutiendront Israël si Tel-Aviv s’engage dans une guerre. Ils risquent alors d’introduire leur doigt dans un engrenage fatidique. Le Hezbollah étant supérieur militairement à Israël, ils seront contraints de venir l’écraser. L’Iran défendra le Liban et les États-Unis, qui négocient actuellement avec Téhéran en secret, se retrouveront en guerre contre lui. Benjamin Netanyahou affirmera, comme il le fait depuis quatorze ans, que Téhéran est sur le point de finaliser des bombes atomiques afin d’en finir avec les juifs. Washington serait alors invité à nucléariser l’Iran.

    Ce scénario se heurte aux points de vue de la Russie et de la Chine, deux superpuissances qui ont participé aux négociations de Vienne sur le JCPOA, et qui, l’une et l’autre, sont convaincues qu’il n’y a plus de programme nucléaire militaire iranien depuis 1988.

    • Le général Charles Q. Brown, président du Comité des chefs d’états-major états-uniens, a mis en garde contre le fait qu’une offensive israélienne contre le Liban «peut faire monter le risque d’un conflit plus large». «Le Hezbollah est plus capable que le Hamas en ce qui concerne la capacité globale, le nombre de roquettes, etc. Et je dirais simplement que je verrais l’Iran être plus enclin à fournir un plus grand soutien au Hezbollah», a-t-il confié aux journalistes lors d’un voyage au Cap-Vert. Il a fait remarquer que les États-Unis ont soutenu Israël face à l’Iran, en avril dernier, mais ne seraient probablement pas en mesure de le faire cette fois.

    • Cependant, dans une vidéo publiée sur X, le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, a révélé ce qu’il avait dit au secrétaire d’État Antony Blinken : «Il est inconcevable qu’au cours des derniers mois, l’Administration [Biden] ait refusé des armes et des munitions à Israël. L’allié le plus proche de l’Amérique, combattant pour sa vie, luttant contre l’Iran et nos autres ennemis communs (…) Pendant la Seconde Guerre mondiale, Churchill a déclaré aux États-Unis : «Donnez-nous les outils, nous allons faire le travail». Et je dis, «donnez-nous les outils, et nous finirons le travail beaucoup plus vite»».

    Amos Hochstein a prévenu Benjamin Netanyahou qu’il avait «exagéré» en publiant cette vidéo.

    • La Maison-Blanche a annulé une réunion stratégique avec l’État hébreu. Elle devait étudier l’avancement du programme nucléaire iranien, sous la présidence du conseiller national de Sécurité Jake Sullivan, et en présence de Ron Dermer, ministre israélien des Affaires stratégiques. En définitive, seul Tzachi Hanegbi, directeur du conseil de Sécurité israélien, sera reçu.

    • Dans une nouvelle vidéo, le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, a déclaré : «Nous avons commencé à voir, il y a quelques mois, que des problèmes importants commençaient à émerger. Et en fait, nous avons essayé… d’essayer d’aplanir cette diminution de l’offre. Et nous n’avons pas été en mesure de la résoudre. C’est crucial, dans notre guerre commune qui vise à vaincre le Hamas, et à empêcher qu’une escalade au Liban la transforme en une guerre à part entière».

    • L’amiral John Kirby, porte-parole du conseil états-unien de Sécurité, a jugé ces propos : «profondément décevants et certainement gênants pour nous étant donné le montant du soutien que nous accordons et que nous continuerons d’apporter». Il les a commenté en disant que «même s’il y avait eu une pause, à propos de ces bombes de 2000 livres… l’idée que nous avions en quelque sorte cessé d’aider l’État hébreu avec leurs besoins d’autodéfense n’est tout simplement pas exacte».

    • Les États-Unis ont commenté à propos de la baisse des munitions exportées vers l’État hébreu : «Nous avons clairement exprimé notre position à ce sujet à maintes reprises, et nous n’allons pas continuer à répondre aux déclarations politiques du Premier ministre. Nous attendons avec intérêt des consultations constructives avec le ministre de la Défense Gallant à Washington cette semaine».

    • Des responsables israéliens, dont le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer et le conseiller de Sécurité nationale Tzachi Hanegbi, ont rencontré le secrétaire d’État Antony Blinken, le conseiller à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, le coordinateur des affaires de la Maison-Blanche au Moyen-Orient, Brett McGurk et d’autres responsables de l’Administration Biden. Selon CNN, les États-Unis sont prêts à soutenir l’État hébreu et à offrir une assistance en matière de sécurité en cas de guerre totale avec le Hezbollah.

  3. par Farid Daoudi

    Dans l’histoire des sociétés humaines, la concentration du pouvoir entre les mains d’une minorité privilégiée est un phénomène récurrent qui soulève des questions fondamentales sur la nature du pouvoir, la justice sociale et les fondements de la démocratie. Les oligarchies, ces systèmes où une élite restreinte exerce une influence disproportionnée sur la vie politique et économique d’un pays, incarnent cette tendance à la cristallisation du pouvoir.

    Mais, comment ces structures de domination émergent-elles et parviennent-elles à se maintenir dans le temps, souvent en dépit des idéaux démocratiques affichés ? Quels sont les mécanismes qui permettent à un petit groupe d’individus de s’arroger et de conserver un contrôle aussi étendu sur les ressources et les décisions collectives ? Et surtout, dans quelle mesure ces oligarchies sont-elles compatibles avec les aspirations à l’égalité et à la participation citoyenne qui caractérisent les sociétés modernes ?

    Pour comprendre ces enjeux cruciaux, il est nécessaire d’examiner en profondeur la genèse des oligarchies, leur nature intrinsèque, ainsi que les facteurs qui expliquent leur surprenante longévité. Cette analyse nous permettra non seulement de mieux appréhender les dynamiques de pouvoir à l’œuvre dans de nombreuses sociétés contemporaines, mais aussi de réfléchir aux moyens de promouvoir des systèmes politiques et économiques plus équitables et inclusifs.

    En explorant les origines, les caractéristiques et les mécanismes de perpétuation des oligarchies, nous serons amenés à nous interroger sur les limites de nos systèmes démocratiques et sur les défis que pose la concentration excessive du pouvoir pour la cohésion sociale et le bien-être collectif. Cette réflexion s’avère d’autant plus pertinente dans un contexte mondial marqué par des inégalités croissantes et des remises en question des modèles de gouvernance traditionnels.

    1. Genèse des oligarchies

  4. par RT France

    Quelle place entend prendre la Chine sur l’échiquier mondial ? Pour répondre à cette question, Xavier Moreau reçoit Laurent Michelon, ancien diplomate français, auteur et entrepreneur en Chine.

    Alors que plusieurs officiels américains ont déclaré vouloir lutter contre les «puissances révisionnistes» remettant en cause l’ordre mondial, et ont ouvertement désigné Pékin comme appartenant à un nouvel axe du mal, la Chine semble pour sa part promouvoir une approche pacifique des règlements internationaux.

    De plus, elle semble constituer une menace, moins pour la paix que pour l’hégémonie américaine en voie de déclassement économique et politique. La Chine s’oriente vraisemblablement vers un accroissement de son implication en Asie, mais aussi dans le reste du monde. Notannement en iran et au mali .

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