Jeux Olympiques, Paris 2024 : Cinq disciplines, zéro médaille pour le Mali

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Du 24 juillet au 11 août se sont tenus en France les Jeux Olympiques Paris 2024. Engagé dans cinq disciplines, le Mali n’a pas pu remporter la première médaille de l’histoire de participation. Ni les footballeurs, ni les nageurs encore moins la boxeuse et le taekwondoïste, aucun athlète n’a pu dépasser le premier tour pour pouvoir prétendre à un podium voire une médaille. Avec 40 médailles en or pour un total de 126, les Etats-Unis d’Amérique ont dominé ces J.O devant la Chine qui a remporté également 40 breloques en or pour un total de 91 médailles. Pays hôte, la France (classée 5e) a connu les meilleurs de ses J.O avec un record de 64 médailles dont 16 en or. Rendez-vous est pris pour Los Angeles en 2028 pour les prochains Jeux Olympiques prévus dans quatre ans.

A l’image des précédentes éditions des Jeux Olympiques, la 33e olympiade qui vient de prendre fin en France s’est terminée en queue de poisson pour les athlètes maliens. Repêchés, pour la plupart, dans le cadre de l’Universalité, il n’y a pas eu de miracle pour les représentants maliens éliminés tous dès le premier tour de leur épreuve.

Dans un groupe D à leur portée, les Aigles footballeurs U23 ont fini à la 3e place du groupe après avoir enchainé deux défaites et un nul. Première boxeuse malienne à prendre part aux J.O, Marine Fatoumata Camara a perdu son combat d’entrée face à une Turque. Idem pour les nageurs Alexien Kouma (100m nage libre) et Aïchata Diabaté (50m nage libre), éliminés dès leur premier plongeon. Dernier athlète malien à effectuer son entrée en lice le vendredi passé, Ismaël Coulibaly a aussi été battu dans la catégorie des -80kg par Toleugali Batyrkhan du Kazakhstan. Sans la moindre médaille, ils peuvent se consoler avec le mantra de Pierre de Coubertin (rénovateur français des J.O modernes) qui disait « Le plus important, c’est de participer. » Mais à l’avenir, nos athlètes doivent changer la façon de se rendre aux J.O en parvenant à décrocher la qualification et non à se faufiler parmi les athlètes aguerris grâce à une place de l’Universalité qui offre la possibilité aux Comités nationaux olympiques qui ont envoyé de petite délégation de huit (8) athlètes au moins sur les épreuves individuelles lors des deux précédentes éditions des JO d’être mieux représentés à l’édition suivantes des JO.

A C.

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1 commentaire

  1. Former des athlètes de niveau international demande du travail dans la rigueur, de la discipline, un budget, de la volonté et de la passion.
    On peut donc attendre encore 400 ans.

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