En quête d’un nouveau challenge après son départ de l’équipe de France féminine, Hervé Renard serait prêt à faire des concessions.
Maintenant libre de tout contrat après l’élimination de l’équipe de France féminine aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Hervé Renard explore de nouvelles opportunités. En annonçant tôt son départ après les JO, le technicien français avait exprimé son ambition de diriger une sélection masculine, avec en ligne de mire la Coupe du Monde 2026 et un contrat conséquent.
La Fédération nigériane de football (NFF), à la recherche d’un remplaçant pour Finidi George, limogé après un mois et demi à la tête des Super Eagles, avait approché Renard, double vainqueur de la CAN avec la Zambie et la Côte d’Ivoire. Les vice-champions d’Afrique auraient proposé un salaire annuel de 2 millions d’euros, mais se sont finalement tournés vers l’ex-sélectionneur du Mali, Eric Chelle, qui semblait proche d’un accord le weekend dernier.
Renard aurait changé d’avis
Les négociations avec Renard auraient achoppé sur ses exigences salariales. Selon Sportsville9ja, citant une source au sein de la NFF, les représentants de Renard demandaient 180 000 dollars mensuels, soit 2,16 millions de dollars (environ 1,966 million d’euros) annuels, alors qu’il gagnait quatre fois moins avec l’équipe de France féminine (400 000 euros bruts).
Finalement, Renard aurait accepté de revoir ses prétentions à la baisse, selon Sportsville9ja. Cette concession pourrait rebattre les cartes et lui permettre de supplanter Eric Chelle. À noter également que l’ex-sélectionneur de l’équipe de Gambie, Tom Saintfiet, actuellement en poste aux Philippines, est également sur la liste des candidats.
Sidy Touré
afriquesports.net
