C’est le 11 mars 2000 qu’Habib Sissoko a été élu président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm). Les renouvellements successifs de son mandat en 2004, 2008, 2012, 2016 et 2020 sont les résultats de sa BONNE GOUVERNANCE et des ACQUIS FONDAMENTAUX atteints par le Cnosm et le Mouvement national olympique. La mise en place d’une administration professionnelle au niveau national, l’exploitation au maximum de tous les programmes, quadriennaux, annuels et exceptionnels du CIO pour le bénéfice du Mouvement national olympique et sportif et particulièrement pour les encadreurs techniques et leurs athlètes les plus méritants, sont des canaux véritables de développement du sport malien instaurés par Habib Sissoko. Il a permis au sport et à l’olympique maliens de sortir de nos frontières par la confiance et l’admiration que lui portent tous ses amis dirigeants du Mouvement olympique et sportif. C’est pourquoi, naturellement et en toute logique, dans la perspective de la prochaine Assemblée générale élective, les présidents de 21 fédérations affiliées au Cnosm ont appelé Habib à briguer sa propre succession. Sa réponse est : OUI !
Habib Sissoko est une référence dans le cercle des managers sportifs maliens et africains. Un homme rassembleur, intègre, humble, pieux, généreux et dévoué, qui force le respect et l’estime de ses pairs. Un homme de conviction, de loyauté et de fidélité à toute épreuve. Un leader au destin tracé et au parcours exceptionnel qui incarne à lui seul toutes les qualités du leadership.
Des fédérations montent au créneau : Habib ou personne !
En six mandats, il a sorti le Comité national olympique et sportif du Mali de l’ombre pour le hisser au rang de référence africaine, voire mondiale. Bientôt, il va briguer un 7e mandat afin de poursuivre l’œuvre de modernisation entamée. Une candidature qui fait l’unanimité dans le Mouvement sportif malien. D’autant plus qu’en prélude à l’Assemblée générale élective du Cnosm, prévue en juillet, le Collectif des fédérations nationales sportives affiliées au Comité a sollicité et obtenu la candidature de Habib Sissoko à la présidence du Mouvement olympique malien. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est tenue le mercredi 24 avril dernier dans la salle de conférence du Cnosm.
Sollicité par 21 fédérations nationales sportives affiliées, le président sortant, Habib Sissoko, a accepté d’être candidat à sa propre succession.
Pour le Collectif des fédérations, qui a adressé une lettre au président Sissoko, le renouvellement d’un mandat ne se réduit pas à une modification d’ordre administratif. “Ne devant pas surtout revêtir un caractère sismique, il est la mise en valeur du management arrivé à maturité par la pertinence des objectifs et la cohérence des stratégies”, rappelle le Collectif dans son courrier.
Le Collectif dit se fonder sur les résultats probants obtenus par le président sortant au cours de son règne pour solliciter à nouveau sa candidature. Au nombre de ces acquis, le Collectif cite l’organisation d’un Mouvement sportif national de stabilité et de solidarité, l’accroissement constant de la notoriété du Mali au sein du Mouvement olympique international et enfin la reconnaissance mondiale de la qualité responsable de la relation entre le mouvement sportif national et l’Etat du Mali. Ce management efficace repose sur le savoir-faire du président Sissoko et l’équipe qu’il a mise en place, rappelle le Collectif dans sa lettre. C’est au regard de tout ce qui précède que les présidents des fédérations nationales et groupements sportifs, mandataires exclusifs, ont sollicité vivement la candidature d’Habib Sissoko pour le mandat 2024-2028.
En réponse, Habib Sissoko a déclaré que c’est avec beaucoup d’honneur qu’il accepte d’être candidat à sa propre succession, non pas pour lui-même mais pour l’unité et surtout le souci de l’équilibre de la Nation.
Dans des témoignages, souvent émouvants, des présidents de certaines fédérations nationales ont remercié le président Sissoko pour la qualité de son management et de SA GOUVERNANCE.
Ceux qui ont sollicité, à nouveau, la candidature du président sortant du CNOSM ne se sont guère trompés, car, comme on le dit dans le sport, “on ne change pas une équipe qui gagne”.
La raison ? Habib cumule tous les atouts et qualités nécessaires et suffisants pour être un grand dirigeant sportif. Comme un coureur de marathon, il sait attendre son heure. C’est quelqu’un qui n’aime pas sauter les étapes, donc forcer le destin. Il tire sa force de l’unité et de la cohésion autour de lui.
Habib ne voit pas systématiquement les défauts de ses collaborateurs, mais il se focalise sur leurs qualités (infimes soient-elles) et ce qu’ils peuvent apporter à l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés. Cela est aujourd’hui une qualité rare dans le management du sport voire dans LA GOUVERNANCE de façon générale.
Cet Olympien (JO de Moscou 1980) a une bonne mémoire et manifeste un véritable intérêt pour les gens ; il se distingue par une intégrité sans faille tout en étant un habile communicateur doté d’une réelle capacité à prendre des décisions aux moments opportuns. Il est aussi un responsable qui a la capacité d’obtenir le meilleur de ses collaborateurs, sans les pousser à bout. Aussi, Habib développe un enthousiasme naturel lui permettant de motiver son staff afin d’accomplir leurs tâches avec courage.
Un corps et une âme !
Depuis l’arrivée de Habib Sissoko à la tête du Cnosm en 2000, l’homme a donné un véritable corps et une âme au Mouvement olympique malien en mettant l’olympisme au cœur de la problématique sportive nationale et de la problématique de l’éducation de la jeunesse.
D’une année à une année, d’un quadriennal à un quadriennal, il s’est fait remarquer par UNE GOUVERNANCE DÉVELOPPÉE ET AÉRÉE RECONNUE ET SALUÉE par l’ensemble des fédérations nationales affiliées au Comité national olympique et sportif du Mali. On retiendra du bilan du président Sissoko que des efforts de transparence ont été consentis dans la gestion du Comité tout au long de ses mandants écoulés.
Le Comité a pu se doter des mécanismes de gestion administrative, financière et comptable et des mécanismes de la gestion des ressources humaines furent peaufinés et rassemblés dans un manuel de procédures rigoureux grâce au dynamisme et à la compétence du champion du Mali de Judo durant toute sa carrière.
Une des plus grandes récompenses de ses efforts louables est tombée en 2017 avec l’adoption et la promulgation de la loi n°2017-037 du 14 juillet 2017 régissant les activités physiques et sportives au Mali. Aussi le président Sissoko a toujours développé et entretenu une coopération solidaire au sein du Mouvement olympique et sportif national. Cela se traduit par une assistance du comité exécutif aux fédérations, chaque fois que cela s’est avéré nécessaire soit par des concertations régulières sur les questions d’intérêt général et de gouvernance, soit par des civilités.
Conscient des difficultés financières que rencontrent la majorité des fédérations et bénéficiant du statut d’utilité publique octroyé par l’Etat malien (nous y revenons plus bas), le management de Habib Sissoko a permis de décrocher un sponsor officiel pour le confort financier de ces dites fédérations. Cela à travers un partenariat avec la Sotelma/Malitel, entreprise citoyenne.
Autre acquis non moins important : c’est sous ère Habib Sissoko que plusieurs responsables des fédérations membres ont été élus dans les instances internationales de leurs disciplines respectives, à l’instar de Abdoul Wahabou Zoromé (Escrime), Ibrahima Diabaté (Sport militaire), Mme Sangaré Aminata Kéïta (Athlétisme), Hamane Niang (Basket-ball), etc.
C’est dire que l’homme a accepté de se mettre au service du sport malien, y sacrifiant son temps, son énergie et son argent. Au fil des mandats, Habib Sissoko entend POURSUIVRE ET CONSOLIDER LA BONNE GOUVERNANCE ; orienter de façon efficiente les choix stratégiques ; réaliser des objectifs davantage ambitieux pour le Cnosm ; mobiliser des outils pertinents pour entretenir des partenariats dynamiques, et dialoguer pour concilier et rassembler les acteurs du sport malien. Ses secrets pour réussir ne sont autres que son expérience acquise dans le mouvement olympique, sa capacité à combiner ses compétences personnelles et sa volonté constante à s’engager, sa totale disponibilité à écouter et à décider dans la délibération permanente et enfin ses capacités relationnelles favorisant les échanges pour assurer la sauvegarde du Mouvement olympique.
Une gouvernance enviée
Ce qui caractérise fondamentalement le Cnosm et en fait une particularité en Afrique, c’est LE MODÈLE DE GOUVERNANCE INSTAURÉ par le président Habib Sissoko. Une gouvernance enviée par ses pairs des Comités olympiques de la sous-région, d’Afrique et même au niveau mondial jusque dans les couloirs du CIO (Comité international olympique).
Au-delà de la Gouvernance Administrative et des Ressources Humaines quasi parfaite, c’est surtout au double niveau de la Gestion Financière et Comptable que la gouvernance du CNOSM impressionne. Avec le système de verrou instauré, nulle place à la dilapidation des fonds publics par quel que biais d’infraction que ce soit. Ni de vol, ni de détournement, ni même d’irrégularités.
Que les fonds proviennent de l’Etat ou des sponsors, ils sont dépensés de manière régulière et transparente.
La rigueur est encore plus poussée en ce qui concerne les fonds alloués par l’Etat au CNOSM sur la base de son statut d’utilité publique.
Le statut d’utilité publique, le CNOSM l’a obtenu suivant le décret n°09-155/P-RM du 9 avril 2009 portant reconnaissance d’utilité publique d’une association et dont l’article 1er stipule : “Est reconnu d’utilité publique le Comité national olympique et sportif du Mali, en abrégé CNOSM”.
La subvention de l’Etat est investie dans le développement du sport. Dans une confidence récente à un confrère de la place, le secrétaire général du Cnosm, Mohamed Oumar Traoré précise : “La subvention est donnée au Cnosm parce que c’est une association d’utilité publique. Le Cnosm doit l’utiliser à ses propres fins. Mais au lieu que ce soit le Cnosm seul qui en profite, le président Habib Sissoko a mis ce fonds au profit des fédérations pour certaines activités. Lors des voyages de certains sportifs, ce fonds est utilisé pour aider l’Etat à supporter les prises en charge. C’est dire que la subvention de l’Etat, le Comité olympique la gère conformément à nos règles et à notre manuel de procédure. C’est une gestion au quotidien et il y a un classement de tout ce qui est fait comme dépenses. Tous les justificatifs sont là, mais ils ne sont pas destinés au grand public. C’est pour notre gouverne et éventuellement le jour où l’Etat va nous envoyer un contrôle pour qu’on soit en mesure de montrer tout ce qu’il faut. Tous nos comptes sont audités et certifiés par un cabinet d’experts indépendant. Nous n’avons rien à cacher puisque c’est une gestion transparente. Pour me résumer la subvention de l’Etat est gérée dans les règles de l’art et nous, nous avons toutes les preuves qu’elle est mise au développement du sport malien”.
Dans les colonnes du même journal, le trésorier du Cnosm, Abdoulaye Coulibaly, confirme et renforce : “En tant que trésorier, je voudrais confirmer les propos du président Habib Sissoko et du secrétaire général Mohamed Oumar Traoré. Dans la loi des finances, nulle part il est dit que cette subvention accordée au Comité olympique doit être redistribuée. Elle est donnée par l’Etat à cause de la reconnaissance d’utilité publique du Cnosm. Chaque année, beaucoup de fédérations rencontrent des difficultés auprès du ministère chargé des Sports pour la prise en charge de leurs activités, surtout sur le plan international. Généralement, ces fédérations se rabattent sur le Cnosm. Et avant chaque appui, nous les invitons à faire un écrit officiel pour nous solliciter.
Nous avons ouvert un compte spécial dans une banque de la place rien que pour recevoir cette manne financière. Sa gestion n’est pas mélangée aux autres fonds que nous recevons. Nous disposons des factures et décharges de toutes les dépenses effectuées sur ce compte. La gestion de cette subvention est donc claire comme de l’eau de roche à notre niveau”.
Pour qui veut comprendre, on ne saurait être plus précis.
El Hadj A.B. HAIDARA