Au forceps, l’Espagne se défait de l’Angleterre et remporte l’Euro 2024

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L’Euro 2024 touche à sa fin. Et pour clôturer en beauté ce tournoi, quoi de mieux qu’une affiche palpitante entre l’Espagne et l’Angleterre à l’Olympiastadion de Berlin ! Une confrontation inédite entre une Roja impressionnante depuis un mois avec six victoires en autant de matchs, et une équipe des Three Lions loin d’être aussi convaincante avec des prestations poussives au fil des tours. Toujours en quête d’un premier titre sur la scène continentale, l’Angleterre n’en demeure pas moins ambitieuse, raison pour laquelle Gareth Southgate a lancé ses meilleurs atouts pour ce choc au sommet au regard des présences de Rice, Bellingham, Foden ou encore Kane dans son 3-4-2-1 et la titularisation de Shaw comme piston gauche. Fort d’un effectif tout aussi qualitatif, Luis de la Fuente a articulé son équipe en 4-2-3-1 en maintenant sa charnière franco-espagnole composée de Laporte et Le Normand, le tout en enregistrant au passage le retour de suspension de Carvajal, exclu en quart contre l’Allemagne.

Alors que l’on s’attendait à un début de partie endiablé dans la capitale allemande, les vingt-deux acteurs présents sur le pré ont démarré sur un rythme tranquille. Recroquevillée dans sa moitié de terrain, l’Angleterre a fait le dos rond face à la Roja qui a fait preuve d’une grande maîtrise technique pour déployer son jeu. Face à l’absence de pressing des Anglais, les Espagnols n’ont eu aucun mal à grappiller du terrain en attendant l’ouverture. Si la Roja s’est montrée entreprenante sans parvenir à accrocher le cadre de Pickford par souci de réalisme, l’Angleterre, costaud défensivement, a montré qu’elle était en capacité de produire quelque temps forts. Mais à l’instar de leurs adversaires, les Anglais ont mordu la planche dans les vingt derniers mètres en multipliant les imprécisions techniques. Il fallait attendre le temps additionnel de la première période pour voir Foden solliciter Simon au second poteau (45e+1) et se procurer la seule vraie occasion d’un premier acte intense marqué par de multiples accrochages.

La Roja monte sur le toit de l’Europe pour la quatrième fois de son histoire !
En situation d’échec face à une Angleterre attentiste, l’Espagne est revenue avec de meilleures intentions en seconde période, et ce, malgré la sortie sur blessure de Rodri. Le coup d’envoi à peine donné, la Roja s’est ruée à l’assaut du but de Pickford. En ce sens, Lamine Yamal a placé une accélération dévastatrice sur le côté droit avant de servir à l’opposé Nico Williams. Esseulé, le Basque a pris le temps de conclure du pied gauche pour mettre hors de portée Pickford et décanter enfin la situation en faveur des Ibères (1-0, 47e). Un véritable coup de massue pour une sélection anglaise déboussolée et proche d’encaisser un second but coup sur coup. Fort heureusement, Olmo, pourtant idéalement servi par Williams, a mal réglé la mire pour tromper le portier d’Everton, fou de rage envers ses défenseurs (49e). Dos au mur, comme souvent depuis le début de la compétition, l’Angleterre a éprouvé des difficultés à sortir la tête de l’eau. À l’inverse, ce sont des Espagnols remontés comme des coucous qui ont poursuivi sur leur lancée, à l’image de cette tentative croisée de Morata enlevée sur sa ligne par Stones (55e).

Dans l’obligation de réagir, Southgate a pris la décision de sortir Kane, encore trop discret aux avant-postes, pour faire entrer Watkins, sauveur des Three Lions face aux Pays-Bas. La première réaction anglaise est intervenue après l’heure du jeu. Au terme d’une action collective rondement menée depuis la gauche, Bellingham a vu sa frappe décroisée filer le long du poteau droit de Simon (64e). Derrière, Lamine Yamal a imité le Madrilène en forçant Pickford à se détendre pour détourner sa frappe en corner (66e). Alors que l’on sentait l’Angleterre perdre le fil de la rencontre, emportée par la furia espagnole, l’équipe de Southgate a su – encore – faire preuve de résilience en revenant au score grâce à Palmer. Tout juste entré en jeu, le crack de Chelsea a profité d’une remise astucieuse de Bellingham pour ouvrir son pied et tromper Simon (1-1, 73e). Suffisant pour semer le doute dans les têtes espagnoles ? Refroidie, la Roja a repris sa marche en avant en s’appuyant sur sa pépite Lamine Yamal. Parvenant à se jouer de la défense adverse, le joueur de 17 ans a de nouveau buté Pickford (82e). Malheureusement, le gardien d’Everton n’a fait que repousser l’échéance. À la limite du hors-jeu, Oyarzabal a jailli pour reprendre victorieusement un centre de Cucurella et redonner l’avantage à la Roja (2-1, 86e). Exemplaires jusqu’au bout, les Espagnols ont tenu le choc à l’image de ce sauvetage sur sa ligne d’Olmo sur un coup de casque anglais (90e). Au forceps, l’Espagne remporte l’Euro 2024 et devient la nation la plus titrée de l’histoire de la compétition.

Pub. le 14/07/2024 22:54 MAJ le 14/07/2024 23:45

Source: https://www.footmercato.net/

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