Affaire du baiser forcé : « Elle m’a dit d’accord »… Luis Rubiales « absolument sûr » que Jenni Hermoso était consentante

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Procès •Jugé pour agression sexuelle après avoir embrassé l’internationale espagnole Jenni Hermoso, l’ancien président de la Fédération espagnole de football Luis Rubiales a expliqué devant la cour que c’était consenti

Il y a une chose qu’on ne peut pas reprocher à Luis Rubiales, c’est que l’ancien président de la Fédération espagnole de football ne change pas sa version des faits. Un peu plus d’un an et demi après la finale de la Coupe du monde de football où il a embrassé l’internationale Jenni Hermoso sur le podium, lors de la remise des récompenses, Luis Rubiales continue d’affirmer que ce baiser était consenti.

Plus d’une semaine après le début de son procès, dans les environs de Madrid, Luis Rubiales s’est exprimé pour la première fois sur l’affaire dite du baiser forcé. « Je lui ai demandé si je pouvais lui donner un petit baiser, elle m’a dit “d’accord” et c’est ce qui s’est passé », a déclaré l’ancien dirigeant, qui avait été poussé à la démission. Ce qui s’était passé (le baiser) n’avait aucune importance, ni pour elle, ni pour moi. Il s’agissait d’un geste d’affection. »

Pas « un désir sexuel »
Une version totalement remise en cause par la joueuse, qui évolue désormais au Mexique. « Il a posé ses mains sur mes oreilles et m’a embrassée, expliquait Jenni Hermoso à l’ouverture du procès, le 3 février. Je n’aurais pas accepté s’il me l’avait demandé. Je ne l’avais jamais embrassé sur les lèvres auparavant. Je ne fais un baiser sur les lèvres que lorsque je décide de le faire. »

« « Je suis absolument sûr [que Jenni Hermoso ait donné son consentement], a réaffirmé Luis Rubiales. C’était de manière affectueuse. Elle n’a pas eu de réaction de rejet. Elle est partie en riant et m’a tapoté les flancs. Je ne l’ai jamais fait pour satisfaire un désir sexuel. » »

L’ancien président de la RFEF a également expliqué devant la cour que, selon les circonstances, il pouvait embrasser sur la bouche certaines de ses connaissances : « On ne gagne pas une Coupe du monde tous les jours. C’est un événement extraordinaire. Je ne donne pas toujours un baiser sur la bouche à mes filles, mais à la fin de l’année ou lorsqu’elles réussissent tout, je le leur donne. Quand j’ai gagné avec Levante au Bernabéu, il s’est passé quelque chose de similaire. J’ai embrassé à mort certains joueurs après avoir gagné la Ligue des nations. »

Source: https://www.20minutes.fr/

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1 commentaire

  1. Un evenement tres instinctif et tres humain a ete exagéré et sorti de son cadre, dommage que nous sommes devenus un monde sans pitié sans affection et sans cœur!

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