La scène est surréaliste mais pourtant vraie : des gens accrochés à leur téléphone pour suivre un match de football, comme le faisaient nos pères et grands-pères avec leur poste radio collée à l’oreille. Ce sont les exclus de la fête de la CAN. Faute de pouvoir suivre les rencontres à la télévision, ils se rabattent sur leur téléphone ou, tout simplement, se contentent de demander les résultats.
Au moment où la fête du football africain bat son plein, à Bamako, nombreux sont les exclus de cette Coupe d’Afrique des nations (CAN) à cause des écrans noirs causés par les délestages électriques. A défaut de voir les matches à la télévision, les gens se rabattent sur leur téléphone pour se connecter sur des sites qui diffusent les rencontres en direct.
Mais ça, c’est pour ceux qui sont en mesure d’acheter un forfait costaud de crédits Internet. En effet, utiliser son téléphone pour suivre les retransmissions de matches lors de cette CAN nécessite un gros budget à allouer à l’achat de crédits de connexion.
Un des opérateurs de téléphonie mobile au Mali l’a tellement bien compris qu’elle a inclus dans ses offres, lors de cette CAN à Abidjan, une offre relative à la possibilité d’user de son téléphone pour suivre les chocs des équipes nationales en temps réel et à moindre coût.
Ceux qui n’ont pas la possibilité de payer un forfait Internet se contentent de demander les résultats des rencontres. Et surtout, qu’on ne nous rétorque pas que les matches sont retransmis sur la télévision nationale accessible à tout le monde. Le vrai problème, c’est le manque d’électricité qui impose des écrans noirs à des quartiers, les excluant ainsi de la fête du football qu’est la CAN.
Des travailleurs nous confient qu’ils préfèrent rester à leur bureau pour assurer des heures supplémentaires gratuites parce qu’ils peuvent bénéficier du confort de la télévision du service, alimentée par un groupe électrogène.
C’est donc un véritable casse-tête que ces délestages qui mettent en exergue la société inégalitaire au Mali où des gens nantis se payent le luxe de s’approvisionner en électricité avec un groupe électrogène privé, pendant que les autres, la grande masse, trime dans le noir. Jusqu’à quand va durer cette situation ?
Amadou DIARRA
Après avoir accepté et s’être contenté du grossier mensonge d’État (de vol de 59 citernes de carburant) concernant la rocambolesque affaire de l’EDM-gate, le peuple n’a plus que ses yeux pour pleurer… Tout a été dit et promis sur cette affaire, tout le monde a été accusé de tout et inculpé… Mais à ce jour, aucun procès ni condamnation, encore moins aucune amélioration dans la fourniture d’électricité jusque là pendant que tout le monde sait qui sont les vrais acteurs de tout ce qui se passe.
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Pensées rebelles.
Dans peu de temps ce sont des insurrections qui les feront partir ou à défaut vous n allez même plus utiliser vos portables
Cette situation ne va pas durer.
La transition va résoudre rapidement avec des armes. On va mettre des drones pour surveiller les camions de gasoil et tirer sur les chauffeurs qui ne roulent pas vite. Des chars seront installés à l’entrée de chaque central EDM et Assimi sera le directeur de EDM, le colonel Maïga sera le directeur adjoint et porte parole. C’est lui qui annonce le nom des quartiers qui seront alimentés et un autre colonel encaisse les factures.
Vive le Mali Kura. Et Vive la lampe à pétrole et le moyen-âge en 2024.
Si les chars, les avions de chasse et les drones ne t’avaient pas liberer tu n’allais pas penser ou parler Electricité sous les terroristes. Portes le Mali dans ton cœur un peu! C’est dommage que nous avons des apatrides comme toi parmi nous, les ennemis du dedans, nous allons régler vos comptes comme ceux des ennemis de l’exterieur!