Le vendredi dernier, la Cour d’appel de Bamako est partie dans le même sens que le Tribunal de la Commune III. Dans l’affaire du bureau du Syndicat national des travailleurs des impôts (Syntim). La Cour a validé le bureau de Soungalo Traoré. Le clan “Ousmane Dao” n’abdique pas. Il décide d’aller en pourvoi et amène l’affaire devant la Cour suprême du Mali.
Joint par nos moyens, le leader du Syndicat national des travailleurs des impôts (Syntim), tendance Ousmane Dao, Moussa Sissoko, ne semble pas baisser les bras. Après la conférence élective au Mémorial Modibo Kéita en octobre 2023, à l’issue de laquelle deux bureaux parallèles ont été mis en place, l’un avec Soungalo Traoré et l’autre, Ousmane Dao. La tendance d’Ousmane Dao avait saisi la justice pour trancher l’affaire.
Après le verdict de la Cour d’appel qui a suivi le Tribunal de grande instance de la Commune III en validant le bureau de Soungalo Traoré, Moussa Sissoko et son équipe comptent s’opposer à l’arrêt de la Cour d’appel. Ils comptent aller en pourvoi et amener l’affaire devant la Cour suprême du Mali, qui juge en droit et en dernier ressort au Mali. “Nous allons épuiser cette procédure”, nous a-t-il confié au téléphone.
Certains membres du bureau du Syntim de la tendance Ousmane Dao, pensent à un complot contre leur bureau. Selon leur version, des mains fortes seraient derrière cette affaire pour octroyer la légitimité du bureau de Syntim à Soungalo Traoré. Chose que Moussa dira ne pas laisser faire. “Nous restons sereins et nous garderons notre bureau”.
Pour le chef de l’équipe syndicale, proche d’Ousmane Dao, tout ce que veulent leurs détracteurs, c’est de les pousser à quitter le Syntim et à créer un autre bureau. “Nous pouvons le faire. Nous sommes nombreux, mais pour le moment, ce n’est pas ce que nous envisageons. Nous irons jusqu’au bout de cette bataille judiciaire”, a-t-il assuré.
Koureichy Cissé
Clan Djokarameh et Djeli?