Sous l’ère de Fassery Doumbia,le PMU-Mali cartonne : Le Trésor public se frotte les mains !

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Des bénéfices cumulés de près de 50 milliards FCFA en 3 ans

Cela devient de plus en plus une évidence : la société du Pari mutuel urbain (PMU-Mali) est en passe de s’ériger en 4e structure de l’Etat la plus pourvoyeuse de recettes au Trésor public après la direction générale des impôts, la direction générale des douanes et la direction générale des domaines et du cadastre. Un repère : au cours des trois dernières années, elle a réalisé des bénéfices cumulés d’environ 50 milliards de F CFA. Le secret de ces prouesses ? Un directeur exceptionnel, avec une vision et une politique tout aussi.

Mercredi 26 juin 2024, salle de réunion du PMU-Mali, 61e conseil d’administration du PMU-Mali, Kafogo Coulibaly, le président du conseil d’administration de ladite société annonce : “Avec un bénéfice exceptionnel de 22 585 163 605 F CFA en 2023 (une hausse de 7,41 %), soit une différence de 1 673 797 344 F CFA, nous pouvons affirmer sans crainte que ces résultats ne sont pas le fruit du hasard”.

Plus que la conjugaison des efforts qui a abouti à ce résultat, c’est le chiffre qui retient l’attention, à savoir 22,5 (gros) milliards de F CFA. Pourquoi ? Cet argent, dont une grande partie est reversé dans les caisses du Trésor, est injecté dans l’économie nationale et le développement du pays, y compris la sécurité.

Au cours de la même instance statutaire, l’on apprend que le total bilan est passé de 46 612 163 869 F CFA en 2022 (une hausse de 1,7 %) à 47 411 664 857 F CFA 2023, soit une différence de 799 500 988 F CFA.

C’est fort logiquement qu’au regard de ces résultats, le conseil d’administration via son président adresse ses félicitations à la direction générale, avec mention spéciale au premier responsable Fassery Doumbia pour les énormes performances et “exhorte la direction générale et l’ensemble des travailleurs toutes catégories à toujours redoubler d’efforts pour de nouveaux challenges tout en restant soudés, unis dans un environnement où le dialogue social prédomine, gage de tout succès”.

Ces félicitations et encouragements sont mérités d’autant plus que, sous l’ère Fassery Doumbia, le PMU-Mali a cartonné, battant le record d’année en année avec souvent des bonds de plus de 200 % et même plus de 1000 % dans certains cas.

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Quand le directeur général Fassery Doumbia est arrivé, courant l’exercice 2021, la société du Pari mutuel urbain du Mali a réalisé un résultat excédentaire d’environ 6,4 milliards de F CFA contre 2,4 milliards en 2020, soit une hausse de 161 %.

Ensuite, le PMU-Mali est passé d’un bénéfice net de 6 397 712 441 F CFA en 2021 à un bénéfice net de 20 911 366 261 F CFA en 2022 (une hausse de 227 %) soit une différence de 14 513 653 820 F CFA.

En 2023, la société réalise un bénéfice exceptionnel de 22 585 163 605 F CFA contre 20 911 366 261 F CFA en 2022 (une hausse de 7,41 %), soit une différence de 1 673 797 344 F CFA.

Pour le total bilan, il passe de 34 744 968 050 F CFA en 2021 à 46 612 163 869 F CFA en 2022 (une hausse de 34,15 %) soit une différence de 11 867 195 819 F CFA. En 2023, le total bilan passe de 46 612 163 869 F CFA en 2022 (une hausse de 1,7 %) à 47 411 664 857 F CFA, soit une différence de 799 500 988 F CFA.

Si on recule dans le temps, toujours sous Fassery, on notera qu’une touche structurelle et une politique de motivation du personnel introduites dans la gestion des affaires ont eu raison du chiffre d’affaires du PMU-Mali qui a connu une forte progression, passant de 24 milliards en 2020 à 42 milliards en 2021, soit un accroissement de 73 %.

Dans une de nos anciennes parutions, nous avions annoncé une réduction des charges d’un milliard F CFA au bout de six mois de gestion seulement. Le Trésor aussi se frotte très bien les mains ces dernières années. Exemple concret : au titre des impôts et taxes, le PMU-Mali a versé au Trésor public plus de 8,7 milliards de F CFA en 2021 contre 700 millions en 2020, soit une progression de 1098 %.

Si l’on sait qu’en 2021, le bénéfice était de 6,4 milliards et qu’en 2023, il est passé à plus de 22 milliards de F CFA, on imagine aisément le magot mis à la disposition du Trésor public.

N’ayons pas peur des mots, l’acteur principal de cette bonne santé financière du PMU-Mali (et du Trésor public) est Fassery Doumbia. L’année dernière, il a expliqué clairement que la performance record de plus de 20 milliards F CFA de bénéfice était liée à la conjonction de plusieurs facteurs : “Le premier facteur sur lequel il faut insister est la gouvernance sur le plan national, car PMU est une société anonyme d’économie mixte par rapport à sa gestion. Et quand les gouvernants donnent le ton par rapport à la bonne gouvernance, les sociétés ne peuvent que suivre. Aussi, nous devons insister sur le fait qu’il n’y a aucune immixtion politique de quelle que nature que ce soit dans notre gestion. Cela veut dire que nous pouvons appliquer les règles de gestion de la façon la plus stricte”, avait expliqué Fassery Doumbia.

Le second élément clé de cette performance, selon lui, c’est l’engagement des ressources humaines sur plusieurs plans, notamment les revendeurs et revendeuses qui sont très dévoués à la tâche.

“Le personnel intérimaire, les guichetiers et les guichetières des points de courses en direct sont aussi très motivés pour le travail et ce, sans oublier le personnel permanent. Nous constituons tous une très bonne équipe et nous sommes en train de consolider cet esprit d’équipe qui fait que nous pouvons davantage améliorer les résultats en passant de 6 milliards F CFA à 20 milliards F CFA. Ce résultat n’est pas la seule stratégie d’une direction générale, c’est avec l’accompagnement de tous les agents du PMU. Il ne faut pas aussi oublier nos partenaires techniques, notamment ceux qui sont au niveau des jeux en ligne qui nous accompagnent et qui nous permettent d’aller de l’avant”, avait confié le directeur général du PMU-Mali.

Avec ces résultats toujours plus hauts, on comprend pourquoi, dans l’eau trouble de la rectification de la Transition, le ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou, a accepté de se séparer de son chef de cabinet pour le faire bombarder par le conseil des ministres directeur général de la société du Pari mutuel urbain du Mali. C’était le 25 juin 2021.

En réalité, l’Etat avait besoin d’argent, hors des sources des principaux services d’assiette et de recouvrement, à savoir la douane, les impôts et les domaines.

Réalisant ce défi, Fassery Doumbia fonce dans l’accomplissement de sa mission et, sous son règne, le PMU-Mali bat tous les records en termes de chiffres d’affaires, de résultats et de contribution au Trésor public et à l’économie nationale.

Par décret n°2022-0716 du 23 novembre 2022, le président de la Transition, colonel Assimi Goïta, le nomme au grade de chevalier de l’Ordre national du Mali. Mérité non !    

 El Hadj A.B. HAIDARA

 

Bio Express

Né en mars 1962, Fassery Doumbia est détenteur d’une maîtrise en gestion de l’ENA (1986), d’un DESS en audit international & contrôle (1992), d’un DESS en droit des affaires et fiscalité (2009) et d’un master II en audit et expertise-comptable (2014).

Professeur d’Université depuis environ 17 ans, Fassery Doumbia dispense des cours en audit comptable et financier, procédures de gestion, audit stratégique, audit opérationnel, audit de la sécurité informatique, audit des projets de développement et ONG, contrôle de gestion….

Il fut aussi auditeur interne au secrétariat exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida ; coordonnateur résident pour Expertise France du Projet de renforcement des corps de contrôle en Guinée ; contrôleur administratif et financier du Programme d’appui aux collectivités décentralisées pour un développement participatif.

Il a effectué plusieurs missions, notamment à Ouagadougou, au Burkina Faso avec le secrétariat exécutif du CILSS, notamment sur des réunions techniques sur le logiciel de comptabilité, le plaidoyer pour des financements complémentaires et surtout sur l’harmonisation comptable au CILSS et consolidations comptables et financières.

En Côte d’Ivoire, il a effectué un stage professionnel à la demande du Cabinet d’ingénierie informatique pour sa participation à des missions d’organisation comme la poursuite audit informatique à la Primature et l’audit organisationnel à Côte d’Ivoire Télécommunications.

Il revendique aujourd’hui une trentaine d’années d’expérience professionnelle en audit, gestion administrative, budgétaire, comptable, financière et technique.

Enfin, notons que Fassery a suivi des séminaires internationaux en gestion axée sur les résultats ; suivi et évaluation de projets et programmes de développement, etc.

Malgré ces riches parchemin et parcours professionnel, Fassery Doumbia sera seulement découvert, et là aussi partiellement, lorsqu’il fut nommé chef de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou, pour aider le locataire de l’Hôtel des finances à honorer les missions assignées au département dans un contexte où tous les regards et espoirs y sont tournés. Mais, le chef du département se rend compte rapidement que son plus proche collaborateur pourrait être beaucoup plus utile à lui et à la nation ailleurs, plus précisément dans un service pourvoyeur de recettes. Il a vu et visé juste. Vous savez la suite : plus de 22 milliards injectés au Trésor.

 

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