Alors que l’incertitude continue à régner sur un éventuel retour de l’imam Mahmoud Dicko, le 14 février prochain, à Bamako, le Collectif pour la défense des militaires appelle le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’éviter des troubles à l’ordre public.
L’annonce du retour de l’Imam Mahmoud Dicko, le 14 février 2025, dans la capitale malienne continue à alimenter les débats publics. A une semaine de la date annoncée par la commission d’accueil, le CDM appelle les plus Hautes Autorités « à prendre toutes les dispositions afin d’éviter des troubles à l’ordre public ».
Cette organisation de la société civile dénonce les agissements de la commission chargée de l’accueil de l’imam. « Nous demandons l’ouverture d’une enquête sur la fameuse commission d’accueil de “l’imam politicien Dicko” afin d’identifier et d’établir la responsabilité des auteurs, co-auteurs et complices impliqués dans toute tentative de déstabilisation du pays », a sollicité le CDM qui justifie cette demande par des constats. Les responsables du CDM reprochent à l’imam Dicko de s’être rendu en Algérie pour l’inauguration d’une Mosquée et pour des soins médicaux, alors que, disent-ils, « les images de son séjour ont montré qu’il a été accueilli en grande pompe par des autorités politiques algériennes dans un contexte de tensions diplomatiques entre le Mali et l’Algérie ».
Outre, le CDM a émis des craintes sur le récent séjour de l’imam en Mauritanie, où il l’accuse d’avoir tenu des déclarations sur une éventuelle instauration de la “Charia” au Mali. « Ces déclarations laissent peu de doute sur ses relations ambiguës avec les leaders des mouvements terroristes Amadou Kouffa et Iyad AG Ghali », a accusé le Collectif pour la Défense des Militaires, insistant « l’’imam Dicko, figure emblématique de l’islam politisé, a transformé la mosquée en un véritable QG et ses disciples et adeptes d’une idéologie intégriste instaurant un climat de crainte et de traumatisme au sein de la population ».
Partant de là ; le CDM exprime sa surprise suite à l’annonce de la mise en place d’une commission pour accueillir l’imam Dicko en vue de son retour au pays. « On se demande que cachent ces opérations de communication ainsi que cette mobilisation de masse pour le retour d’un individu sorti du pays sans tapage », s’interroge ce collectif dans son communiqué sur le retour de l’imam.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.netA
Le chef terroriste Mahmoud Dicko a Bamako sera arrêté et jugé par la justice Malienne pour HAUTE TRAHISON.