Vendredi 22 juin reste à jamais dans la mémoire des maliens et particulièrement ceux de Niamakoro.
L’enfant prodige, non moins Adama Traoré, un homme humble, discret et très généreux a offert une mosquée à la communauté musulmane de son quartier. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce jour saint de vendredi 22 juin 2024. La population est sortie massivement pour l’occasion. On notait la présence du haut conseil islamique du mali, du ministère chargé des affaires religieuses, des parents et amis du donateur. Plus d’une centaines de religieux ont pris d’assaut cette mosquée prestigieusement construite à l’image des mosquées de l’Arabie saoudite. L’Imam de la mosquée dans son koutouba, reconnait ne pas connaitre le donateur mais aurait appris que du bien sur lui. Il fait des bénédictions à Adama Traoré et à l’ensemble tout en demandant à la population de s’approprier cette mosquée en participant aux différentes prières et à l’entretien de la mosquée. D’après nos estimations la valeur de la mosquée avoisinerait des centaines de millions de francs CFA.
Hormis cette mosquée, Adama est reconnu être un grand philanthrope qui n’a jamais cessé d’aider les pauves. Pendant les mois de ramadan, des tonnes de sucre, du lait et du riz sont gracieusement offerts ainsi que des milliers de moutons pendant les fêtes de tabaski mais personne ne le voit ou entend son nom derrière ses donations.
Cet homme d’une générosité proverbiale a eu le génie de transformer ce qui n’était qu’une petite société en mastodonte sous-régionale. Ses carnets de commande ne désemplissent pas.
L’enfant prodige, d’une variété peu répandue, n’admet point de voir les autres patauger longtemps dans des difficultés. Tout homme normalement constitué doit laisser des traces partout où ses pas s’arrêtent un jour. Il a tout donné de lui-même comme la terre à la semence.
Un coup de pouce indispensable
Adama Traoré a eu le génie de transformer ce qui n’était qu’une petite société en mastodonte sous-régionale. En ce moment d’accélération de l’histoire de notre pays, émerge tel un phare son exemple qui guidera les pas incertains des futurs patrons, et pourquoi pas des patrons en herbe. Comme le disait l’autre « nul ne serait convié au banquet de l’excellence sans qu’il l’eût mérité ».
N’ayons aucune gêne, aucune honte à faire jouer la préférence nationale. Le Japon, les Etats-Unis surfent sur ce modèle afin de hâter l’essor de leurs entreprises en vue de mieux affronter la concurrence sous d’autres cieux, dans la sous-région, le reste de l’Afrique et du monde.
On lui reproche d’être à la tête de plusieurs sociétés, eh oui mais rien ne lui interdit de créer des sociétés. Arrêtons ses méchancetés gratuites et aidons nos jeunes opérateurs à s’imposer sur la base du travail bien fait.
Les mots couverts, les demi-tons ne doivent prospérer. Le temps dicte le comportement, qui s’adapte y réussit. Un coup de pouce aux entreprises nationales méritantes confère l’avantage de voir surgir dans un horizon très proche le « made in Mali » bon pour l’emploi, bon pour les finances du pays – impôts et taxes versés – bon pour épargner des sorties massives de devises que nécessitent des achats à l’étranger.
Adama Traoré dit Damis est un exemple de réussite qui doit être aujourd’hui soutenu par les autorités actuelles