Prolifération des bars dans la proximité immédiate des 50 logements de la cité Goudiaby : Le jeu trouble de la Brigade Urbaine pour la Protection de l’Environnement (BUPE) de la Commune IV

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Depuis un certain temps, la prolifération anarchique des bars dans la proximité immédiate des 50 logements de la cité Goudiaby à l’ACI 2000, en Commune IV du District de Bamako, constitue une préoccupation majeure, car les tapages nocturnes et autres empêchent non seulement les riverains de dormir, mais aussi exposent leurs enfants à toutes sortes de débauche.

Dans cette affaire, chaque fois, c’est le nom du responsable de la Brigade Urbaine pour la Protection de l’Environnement (BUPE), qui revient sur les lèvres. Le doigt accusateur est pointé sur ce dernier qui, de façon bizarre, est allergique à la presse pour tout recoupement d’information. Si celui qui ne se reproche rien, n’a rien à craindre, le comportement de ce dernier face à la presse est, en tout cas, incompréhensible. Il lui est non seulement reproché de jouer un rôle important dans la prolifération de ces bars, mais aussi de prendre illégalement de l’argent avec les uns et les autres. D’ores et déjà les plaintes contre lui auprès de qui de droit en disent long. Conformément à l’éthique et à la déontologie journalistique, après des appels téléphoniques, nous sommes passés voir  le responsable de la BUPE à la Mairie de la Commune IV du District de Bamako où l’équipe communale a été chassée pour des raisons que tout le monde connait. Il ne fallait pas plus pour que ce dernier pique une colère noire et agit en ces termes : « Si vous avez des recoupements d’information à faire, allez-y voir le secrétaire général de la Mairie, je ne réponds à personne ». La question qui demeure est la suivante : pourquoi partir voir le secrétaire général pour des questions qui ne le concernent pas ? Tout le monde comprend aisément qu’il s’agit d’une fuite en avant qui ne dit pas son nom. Ce qui est sûr et certain, dans le Mali Kura en marche où les plus hautes autorités, les forces de défense et de sécurité, la justice sont décidées et déterminées à mettre fin aux mauvaises pratiques du passé, la lumière sera faite sur cette affaire qui cause du tort aux habitats de la cité des 50 logements de Lafiabougou.

Lettre ouverte du président de l’Association Djibril Dramé aux populations de la Commune IV assez explicite

Nous, Association des Habitants des 50 Logements de l’ACI 2000 en Commune IV du District de Bamako, venons par la présente manifester notre désaccord et opposition aux autorisations d’ouverture accordées aux bars que sont : « Crystal », « Chez l’oncle », « Abondance », « Yushan », « Province » ; situés dans la proximité immédiate de la cité des 50 logements à l’ACI 2000 avenue Cheick Zayed en Commune IV du District de Bamako. Cette cité est une zone exclusivement résidentielle. Nous rappelons que telles décisions prises par la Mairie de la Commune IV constituent une grave violation des textes légaux en la matière.

Nous signalons aux populations de la Commune IV, singulièrement à la jeunesse, que l’ouverture de tels établissements de forte consommation de boissons alcooliques, dans la proximité immédiate d’une zone d’habitation est une véritable source de trouble de voisinage, générant du banditisme, des tapages nocturnes et de véritables influences négatives sur la jeunesse de notre cité et de la commune. Toutes choses en contradiction flagrante avec la politique prônée par les plus hautes autorités de notre pays, à savoir : assurer par les moyens appropriés : la sécurité, et la quiétude des citoyens.

Notre liberté et notre sécurité ne doivent pas être une monnaie d’échange pour des intérêts de quelque nature que ce soit.

Par la présente, nous rappelons aux autorités communales et du district de Bamako, une fois de plus, que ces droits intangibles ne sauraient faire l’objet d’aucune transaction et nous comptons défendre notre quiétude et notre sécurité par toutes les voies de recours légales et de droits qui nous sont autorisées.

En espérant que des dispositions idoines seront prises pour un transfert ailleurs de ces établissements, nous remercions d’avance tous et chacun pour une mobilisation de masse, sans violence, pour sauver ce qui peut et doit l’être dans notre chère commune qui souffre d’une gestion qu’il est temps d’assainir.

En nous y attelant ensemble, nous réussirons au nom de la paix et la tranquillité dans notre commune et pour l’avènement d’un véritable Mali Koura.

Affaire à suivre

Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net

 

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