Pmu-Mali : Que veut finalement le syndicat ?

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Que veut finalement le syndicat du Pmu-Mali ? C’est la question qui est désormais sur toutes les lèvres au regard de ces différentes agitations. En tout cas au regard de ces différentes sorties sur la place publique tout porte à croire qu’au lieu de s’atteler à sa mission de défense des intérêts des travailleurs, ce mouvement syndical a plutôt braqué curieusement ses armes contre le directeur général Fassery Doumbia, malgré la main tendue de celui-ci à travers la signature d’un accord avec le Synabef et surtout les différentes réformes menées pour l’amélioration des conditions, déjà avantageuses, des travailleurs du Pmu-Mali.

Jamais, la société des courses maliennes n’a été autant gérée, de manière crédible, responsable, sociale et solidaire, que sous l’ère Fassery. Mais la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Comme le dirait l’autre, à l’impossible nul n’est tenu. On se rappelle volontiers qu’en 2023, tous les membres du bureau, en toute indépendance, à leur demande, et en trahissant leurs camarades de lutte, ont été promus permanents. Lesquels se lèchent bien les babines aujourd’hui.

Parlons des faits

Pour la régularisation des intérimaires, le syndicat se dit conscient des difficultés compte tenu de leur nombre très élevé (plus de 1000). Mieux, c’est l’ancienneté qui devait prévaloir, à les entendre parler. Et pourtant, aucun membre du bureau n’a refusé d’être permanent. Concernant le reclassement, le Pmu-Mali a déployé des efforts colossaux dans ce sens et est aujourd’hui contraint d’engager sa responsabilité sociale pour éviter des licenciements, car la mission du Pmu-Mali qui consiste à la réduction du chômage demeure une priorité

Pour rappel les PCD emploient les jeunes ayant les profils diverses et variés allant du DEF au master. Pour ce qui constitue, selon eux, une entrave à la liberté syndicale, la direction s’inscrit en faux par rapport à une telle information. C’est une rotation des chefs d’agence et leurs adjoints et aucun n’a quitté Bamako.

Pour un syndicat censé représenter les banquiers, cela est une habitude. Beaucoup d’entre eux, parlent du bien-fondé d’un tel redéploiement pour avoir une visibilité -lisibilité dans les agences PCD. Quant à la prime de caisse, ce problème est résolu.

Du côté du Pacte de stabilité et de croissance, le Directeur Général a déployé un travail d’Hercule pour le respect des engagements contrairement à ce que le syndicat insinue. Ils sont inscrits à l’INPS et bénéficient de l’Amo. Ils ont un plan de carrière aujourd’hui. “Non”, il n’y a pas de mauvaise foi. “Non”, il n’y a pas d’entrave à la liberté syndicale. “Oui”, il y a un fonds social qui est bien géré et qui profite à tous.

Comme quoi il ne faut pas jeter l’enfant avec l’eau de bain au risque de s’autodétruire. Or, le Mali veut aller de l’avant et la marche est engagée. Et qui va lentement va sûrement. Le syndicat laisse aujourd’hui croire que sa lutte n’est plus un problème syndical. Au lieu de préserver la croissance entamée pour optimiser cette entreprise citoyenne, il s’adonne à des querelles de clochers.

En tout cas les efforts fournis par Fassery sont déjà reconnus et appréciés par les travailleurs notamment à l’image du porte-parole des revendeurs Issa Dramé  qui s’est rendu à la direction générale accompagné des revendeurs des six communes du district de Bamako et de Kati pour saluer de vive voix le patron du Pmu-Mali pour les efforts fournis dans l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail et surtout l’octroi d’une gratification inédite… “M. le directeur général vous ne mesurez pas la portée économique et sociale de ce geste. Certains d’entre nous travaillent ici depuis près de 30 ans, mais c’est aujourd’hui et sous votre gouvernance que nous avons su que le PMU-Mali nous considère et que nous appartenons à la grande famille de cette structure”, a rappelé M. Dramé.

Ces propos ont été appuyés par le secrétaire général du comité syndical des revendeurs affilié à la CSTM, Mamadou Sangaré, a remercié le Directeur général pour son esprit d’écoute et son leadership avéré dans le domaine managérial. Il a surtout précisé que le syndicat n’a pas déposé un préavis de grève pour bénéficier de  ces avantages. “C’est le directeur lui-même qui a su que nous devons bénéficier ; c’est pourquoi il nous a mis dans nos droits”, a précisé le syndicaliste.

Même son de cloche chez Djénéba Coulibaly revendeuse à Kati qui a surtout loué l’accessibilité de la direction aux revendeurs.

“Bien avant Fassery Doumbia, il était impossible pour un revendeur de se rendre dans l’enceinte de la direction à fortiori de voir un directeur ou la directrice commerciale. Si on avait besoin du service commercial, nous étions obligés de passer par des intermédiaires ce qui n’est plus aujourd’hui le cas. Vous nous avez donné l’estime de soi et nous vous promettons que nous n’allons jamais vous décevoir sur le plan professionnel”, a-t-elle promis. Dire que malgré tout certains veulent mettre les bâtons dans les roues de ce dernier, “cela relève de la méchanceté gratuite”, nous a confié un agent de la boîte.                           Aoua Traoré

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