Assurant la présidence du Comité régional de coordination (CRC) du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS), le Mali a abrité la 2e réunion dudit comité du 30 septembre au 1er octobre à Bamako. L’objectif de cette 2e réunion était de faire le bilan de la mise en œuvre du plan d’action commun soutenant l’harmonisation régionale des politiques et des investissements dans la région du Liptako-Gourma adopté lors de la première réunion du CRC avec la participation des trois pays.
La 2e réunion du Comité régional de coordination (CRC) du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS) tenue en début de semaine à Bamako intervient après celle de 2023 que le Niger a abrité les 9 et 9 mars à Niamey.
En sa qualité du président du CRC, le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux. A cette occasion, le colonel-major Ismaël Wagué a rappelé que c’est à l’issue des multiples concertations que le Niger, le Burkina Faso et le Mali, en partenariat avec la Banque mondiale, ont envisagé d’ apporter une réponse immédiate et durable, à travers la mise en œuvre du PCRSS, à la série de défis persistants, notamment l’insécurité alimentaire, la sécheresse, les inondations, les conflits communautaires et le terrorisme qui menacent la stabilité et la souveraineté des trois pays concernés.
“Il s’agit pour ces trois Etats de relever le double défi de répondre aux besoins immédiats de ces populations et de créer les conditions d’un développement territorial durable de cette région du Liptako Gourma. C’est dans ce cadre que le PCRSS a été formulé avec comme objectif de développement de contribuer au rétablissement des communautés dans les zones cibles de la région du Liptako-Gourma au Burkina Faso, au Mali et au Niger à travers une approche régionale, soutenant des services et des infrastructures socio-économiques intégrés, des moyens de subsistance et un développement territorial, et des données régionales et une coordination. Cette contribution se fera à travers la mise en œuvre des cinq composantes du Projet”, a-t-il fait savoir.
Partenaire technique et financière de ce Projet, le soutien de la Banque mondiale a été évalué à hauteur de 352,5 millions de dollars américains. A ce jour, il a été établi que le projet a bénéficié à plus de 1,2 millions de bénéficiaires dans les trois pays concernés en plus de la fourniture d’équipements agricoles à 553 000 agriculteurs. Au regard de cet impact, jugé salutaire, la représentante de la Banque mondiale a invité les différentes parties prenantes à identifier les moyens d’accélérer la mise en œuvre du projet.
“Les besoins des populations de la région sont immenses et pressants… La revue à mi-parcours du projet, qui s’annonce, pourrait servir de cadre à cet exercice. La Banque mondiale reste disponible pour examiner de manière bienveillante toute proposition de visant à améliorer les modalités de mise en œuvre du projet afin de maximiser son impact”, a indiqué Mme Clara De Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sahel.
A cette 2e réunion, plusieurs autres personnalités ont pris part à l’image de la secrétaire exécutive de l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma (ALG) Mme Hawa Aw, des coordonnateurs du PCRSS pays ainsi que des personnalités du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Alassane Cissouma