Le 4 septembre 2023-Le 4 septembre 2024. Un an que le mentor du Mouvement Yèrèwolo debout sur les remparts, Adama DIARRA alias Ben est en détention. Plaidant sa cause, les responsables dudit mouvement ont animé, ce mercredi 4 septembre 2024, une conférence populaire, à la Maison de la presse. En plus de leur leader, ils demandent la libération de tous les détenus politiques et d’opinion.
Au présidium, on y notait la présence de plusieurs responsables dudit Mouvement dont Sidiki KOUYATE, porte-parole ; Honorable Moussa DIARRA, ancien député et secrétaire général ; de Bassaro SYLLA, chargé des affaires extérieures. Y étaient présents le Chef de quartier de Konébougou (commune II); des représentants d’autres Mouvements et organisations ; et deux représentants du Parti Yèlèma à savoir Hamidou DOUMBIA et Mody SIDIBE.
Campant le décor, Moussa DIARRA a précisé que la rencontre portait sur trois points essentiels à savoir : le 8e anniversaire du décès d’Amadou Seydou TRAORE dit Amadou Djicoroni ; le 1er anniversaire de la détention de Adama DIARRA dit Ben Le cerveau ; et l’anniversaire de la descente du tout dernier drapeau français au Mali le 5 septembre 1960, en remplacement de celui du Mali.
Ensuite, il a évoqué les raisons apparentes de la détention de leur leader, pour autant, l’un des fervents soutiens de la transition. Selon la justice, a-t-il rappelé, il est inculpé pour deux chefs d’accusation : atteinte aux crédits de l’État ; et menace pour les autorités nationales.
Décortiquant ces reproches de la justice, le secrétaire général de Yèrèwolo a soutenu qu’il n’y a pas un Malien aujourd’hui qui avait accordé de crédit de l’État plus que Ben Le cerveau. Pendant longtemps, il a joué ce rôle de protecteur des autorités, tout en s’interposant entre l’Etat et ses ennemis.
De son engagement pour le pays et sa détermination pour la réussite de la transition, détenir Ben en prison durant un an, cela est trop, a relevé Moussa DIARRA. En dehors du Mali, cette situation porte un coup au combat panafricain. Par conséquent, elle met en retard le continent.
Selon lui, la place de leur leader n’est pas en prison. C’est pourquoi, il a réitéré la demande de Mouvement Yèrèwolo aux autorités politique et judiciaire de libérer leur ‘’Cerveau’’ afin que continue la lutte enclenchée par notre pays.
«On ne peut pas rattraper le temps perdu ; mais on peut arrêter de perdre le temps. Nous demandons aux autorités judiciaires d’arrêter de perdre le temps », a conseillé M. DIARRA.
Selon lui, aujourd’hui, si Ben Le cerveau est un mal, il serait un mal nécessaire. Il a demandé sa mise en liberté.
Cependant, Moussa DIARRA a rappelé que le Mouvement Yèrèwolo avait décidé le 21 novembre 2021, d’aller remettre le drapeau au Président de la Transition, Assimi GOITA à Koulouba. Aux dires du secrétaire général de Yèrèwolo, les hommes et les femmes qui ont eu cette initiative, ne pourraient jamais être l’ennemi du Mali.
Pour sa part, le porte-parole Sidiki KOUYATE a demandé la libération des prisonniers à savoir : Adama DIARRA dit Ben Le cerveau ; Rokia DOUMBIA ; Mohamed Youssouf Bathily dit RAS-BATH; Mamadou Clément DEMBELE; Etienne Fakaba SISSOKO ; ainsi que les 11 politiciens.
A signaler que plusieurs témoignages ont été projetés sur Ben Le cerveau, par plusieurs pays africains tout en demandant sa liberté.
Par SABA BALLO
Très bonne question Kinguy Bro!
Ben a peut être voulu introduire l antidote du wahab izme, donc le chy ya izme?
POURTANT LA SOLUTION EST ENDOGÈNE C EST À DIRE LE KAFORIZME LOCAL.
Dites nous Mr Diarra pourquoi Ben le cerveau était en visite au Liban et puis en Iran? Qui a t-il rencontre lors de ces voyages? De quoi ont-ils parle?