Le ministère de la Santé et du Développement social en collaboration avec les agences de l’ONU a commémoré le lundi 19 août la journée mondiale de l’Aide humanitaire. C’était au Centre International de Conférences de Bamako (CICB) sous l’égide du secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, Dr Abdoulaye Guindo.
Depuis 2008, la communauté internationale célèbre le 19 août de chaque année la journée mondiale de l’Aide humanitaire. C’est l’occasion de rendre hommage à ceux qui risquent leur vie au profit des plus vulnérables. Le thème de cette année « Agir pour l’humanité » s’adresse aux dirigeants et rappelle les efforts visant à mettre fin à l’impunité et aux violations du droit international humanitaire. Selon la cheffe de bureau OCHA au Mali, Amy Martin, ce thème rappelle également le principe d’humanité, un des quatre principes humanitaires, qui place la vie humaine et l’allègement des souffrances des plus vulnérables au cœur de l’action humanitaire.
« Cette commémoration nous rappelle aussi les défis auxquels sont confrontés les humanitaires dans le déploiement de l’aide. Aux difficultés opérationnelles et aux contraintes d’accès se couple le défi du financement », a déclaré le coordinateur humanitaire par intérim au Mali, Maley Diop. A l’en croire, de janvier à juillet, seuls 20% des 701,6 millions de dollars requis dans le cadre du plan de réponse humanitaire 2024 ont pu être mobilisés. Ce qui fait que les acteurs humanitaires n’ont pu secourir que 576 000 personnes sur les 4,1 millions de personnes ciblées. Cette assistance a été fournie dans un contexte opérationnel difficile, marqué par de nombreuses contraintes d’accès humanitaire, notamment dans les régions de Mopti, de Gao et de Ménaka.
Au Mali, 151 cas de violence ont été enregistrés contre les travailleurs humanitaires. Selon le décompte provisoire de la base de données sur la sécurité des travailleurs humanitaires deux ont perdu la vie et sept ont été enlevés ou détenus contre leur volonté depuis le début de cette année 2024. Parallèlement, les conflits armés représentent 88% des motifs de déplacement des civils, dont la majorité sont des femmes et des enfants.
La destruction des infrastructures civiles, les hostilités armés, la présence d’engins explosifs improvisés, l’imposition de blocus, entre autres, ont privé des communautés entières de l’aide dont elles ont besoin pour survivre. « Ces faits mettent en nu une vérité flagrante : les civils y compris les travailleurs humanitaires paient le prix fort des violences du Droit international humanitaire et dans des proportions inadmissibles », juge Maley Diop.
La situation humanitaire du Mali est certes complexe mais pas insurmontable, selon le secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, Dr Abdoulaye Guindo. C’est dans ce cadre qu’il a appelé les partenaires à être mobilisés pour soutenir la mobilisation des ressources, lever les difficultés d’accès et maintenir les généreux donateurs dans le bateau. « C’est bien là le seul moyen d’arriver à bon port et atteindre notre objectif commun ; Pour le dialogue et pour la paix au Mali, avec les humanitaires du Mali et du monde entier nous restons debout et engagés à agir pour l’humanité », a-t-il conclu.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
After reading article I am only able to conclude our security work is not complete plus FAMA despite its great achievements still have much to do. We must continue military buildup unto FAMA is of size plus withal it may easily do as must be done at given moment. In fact I would like for FAMA with correct intelligence gathering to on moment notice be preemptive. That would be top of line winning actions. We must secure all of Mali for humanitarian actions to be all it need be unto our citizens may once more in growing way do for themselves.
Humanitarian workers should not have casualties maybe accidental injuries but not casualties or injuries due to war.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Dr Abdoulaye Guindo ‘la main qui donne est superieure a celle qui reçoit’ c’est un proverbe Burkinabe qui le dit.