Lutte contre les fausses nouvelles : Voici la deuxième note du projet Yelen !

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La «Présentation de la deuxième note d’analyse sur la désinformation du projet «Yelen» a eu lieu le mardi 23 janvier 2024 à l’Université Catholique d’Afrique de l’Ouest-UCAO en présence de plusieurs étudiants.

La désinformation est un fléau qui a envahi le monde de la presse, au grand dam du métier de journaliste. C’est pourquoi Benbere en partenariat avec (Famoc) mène des activités pour la véracité d’informations qui sont véhiculées surtout à travers les réseaux sociaux. Ainsi chaque mois œuvrent-ils à tirer le vrai de l’ivraie au nom de la bonne information. C’est dans ce cadre que la plateforme a initié une rencontre avec les étudiants en journalisme et communication de l’Université Catholique d’Afrique de l’Ouest (Ucao) pour faire le compte-rendu des activités du mois de décembre. Cela afin d’attirer leur attention sur l’existence des fausses informations et l’intention des auteurs. Ils ont ainsi été appelés à jouer leur rôle dans la lutte contre la désinformation, à travers de judicieux conseils pour l’exercice de la profession.

Deux étapes ont marqué la présentation : la rumeur sur la création de la monnaie de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et l’incident diplomatique entre le Mali et l’Algérie. Aboubacar Dicko, le présentateur, a fait remarquer que la question de cette monnaie reste jusque-là sur les réseaux sociaux. Selon lui, aucun communiqué ou décision des autorités des Etats concernés n’existe à ce jour. C’est devenu un outil de propagande. De même, suite au rappel des ambassadeurs entre le Mali et l’Algérie, des esprits malins ont franchi le Rubicon en annonçant la fermeture des frontières entre les deux Etats. Une nouvelle sans fondement légitime qui a semé la panique au sein des populations des zones frontalières, selon le conférencier.

Vivement intéressés par le sujet, les étudiants ont posé des questions pertinentes dont les réponses leur ont été utiles pour lutter contre le fléau. «Il est difficile d’empêcher la diffusion de fausses informations. Mais, on peut ne pas contribuer à leur propagation», a souligné Aboubacar Dicko, conférencier au terme des échanges.

Broulaye Koné, Stagiaire

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