La Fédération nationale des jeunes filles et femmes pour leur autonomisation (Fenajfa) et l’association démocratie 101 Mali ont organisé, ce 13 décembre 2024 au Musée National de Bamako, une conférence débat sur le thème « Rôles et responsabilités de la famille et de la communauté dans la promotion des valeurs pour l’abandon des violences faites aux femmes et filles au Mali ».
Soutenue par le projet LUCEG Mali, la conférence débat s’inscrit dans le cadre des jours d’activisme contre les violations faites aux femmes.
Le panel était animé par Ayouba Touré, auditeur de justice et Kassim Coulibaly, économiste du genre. Le but est d’échanger avec les femmes et les filles pour les sensibiliser sur les attentes des 16 jours d’activisme, les outiller et également les responsabiliser pour la lutte contre les violences faites aux femmes.
Il s’agissait de parler sur les conséquences des violences faites aux femmes et qu’elle solution proposée à la société civile. “C’est un moyen pour nous de communiquer en étroite collaboration avec nos objectifs pour dénoncer les violences faites aux femmes et essayer d’avoir une masse critique des femmes pour cette lutte”, a expliqué Samirou Diallo, coordinateur de l’association Démocratie 101. Selon lui, c’est un cadre pour des échanges et aussi pour faire des recommandations qui seront soumises à leur partenaire. “Nous sommes contents qu’on arrive à avoir des hommes qui sont conscients des défis et les enjeux de la situation. Il faudrait qu’on arrive à dénoncer. On doit aller vers la dénonciation faite par les hommes parce que la violence est en train de faire des conséquences sur les femmes“, a conclu M. Diallo.
Pour sa part, la directrice de la Fenajfa, Ramata Diakité dira que cette conférence vise à impliquer davantage nos mamans et nos papas afin de lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles. A ses dires, “la violence, c’est dans l’environnement des femmes que ça se passe. Donc, si nous parvenons à faire comprendre aux différents participants, cela va contribuer à lutter efficacement. Elle invite, à cet effet, les jeunes filles à s’engager et à chercher à connaître leurs droits afin de bien lutter contre les violations de leurs droits”.
Après cette conférence débat, les acteurs entendent également organiser une campagne digitale pour sensibiliser à travers les réseaux sociaux sur les VBG.
“Les 16 jours d’activisme” sont une campagne internationale qui se tient chaque année et vise à prévenir et éliminer les violences liées au genre.
Ibrahima Ndiaye