Le nouveau bureau syndical des impôts n’entend pas lâcher du lest : La bataille de légitimité et de la transparence continue

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Soucieux du bien-être des travailleurs des impôts, déterminés à savoir comment les fonds, qu’ils soient ceux d’équipements ou sociaux, ont été dilapidés après constat de disparition de sous  des comptes, le nouveau bureau est toujours vent débout après report du jugement aux fins d’auditer sur la gestion du bureau sortant. Soungalo Traoré et ses camarades du nouveau bureau n’entend lâcher du lest jusqu’ç ce que la lumière soit faite sur la rocambolesque gestion de Moussa Sissoko et ses camarades du bureau sortant. M, Traoré détient une preuve supplémentaire du présumé détournement du bureau sortant qu’il entend mettre à la disposition des avocats commis en la circonstance. Cette preuve est les différents relevés bancaires dont une copie est jointe à cet article et servant de pièce à conviction.

Après un report le 5 Août dernier du jugement aux fins d’auditer la gestion du bureau sortant dirigé par Moussa Sissoko, c’est ce lundi que l’audience devrait reprendre pour que le Tribunal de première instance de la Commune III devrait se prononcer sur l’affaire opposant le nouveau bureau du SYNTIM à l’ancien dont la gestion a été entourée d’une certaine opacité et de zone d’ombre. Pour rappel ce report était consécutif aux observations des conseils de la défense qui ont souhaité analyser de fond en comble la requête formulée par la partie civile. L’audience reprendra ce lundi matin. Il n’est pas à exclure qu’il y ait un autre report aujourd’hui, mais qu’à cela ne tienne, le nouveau Bureau n’entend pas céder d’un IOTA de ses droits et semble déterminer à réunir toutes les preuves afin d’obtenir de la justice l’autorisation d’auditer la gestion des fonds de l’ancien bureau du syndicat des impôts. Joint au téléphone un membre du nouveau Bureau se dit très confiant quant à l’issue du jugement et dit faire confiance en la justice de son pays.  C’est pourquoi il souhaite même que l’on confisque les passeports et autres pièces d’identités pouvant permettre à d’éventuels complices de prendre la tangente. Même en cas de deuxième report, qui ne serait nullement pas une violation de la loi, notre interlocuteur souhaite au moins que la justice prenne toutes les dispositions pour interdire tout voyage aux agents des impôts impliqués de loin ou de près à la gestion des fonds sus-cités.

En somme, la bataille judiciaire que le nouveau bureau vient d’engager n’est nullement un règlement de compte contre qui que ce soit encore moins une chasse aux sorcières, mais plutôt n’est qu’une mesure de prudence et un souci de transparence pour un bureau qui veut rompre avec les méthodes et pratiques obscures de gestion.

Youssouf Sissoko                 

                                     

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