La cherté de la vie au Mali : Une grande masse de citoyens en souffre !

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Depuis  un certain temps, la gestion du quotidien  est devenue  difficile pour une grande partie des maliens.  Plus personne  pour sauver son prochain quand tout le monde  n’a presque  rien à offrir.  Le constat de la cherté de la vie est une triste réalité.

En effet, l’on n’a plus besoin de se rendre sur les marchés où l’on vend  des denrées de première nécessité,  pour se rendre compte des difficultés actuelles de la vie. Les coups de fil et messages de demande d’aide que chacun de nous formule  ou reçoit par pour jour, suffisent   pour  reconnaître que ça ne va pas au niveau du panier de  la ménagère.

Pourrait-on en parler objectivement  du thème?  Mais oui,  il faut  justement  que  nous nous interrogeons, dans la mesure où certains individus, animés par des sentiments opportunistes aveugles, déplacent très souvent les vrais sujets de société, sur le terrain partisan. Et cela rend malheureusement,  les débats difficiles à être menés aux fins d’un  traitement objectif des sujets liés aux réalités quotidiennes  de la société.

Cela dit, il demeure une nécessité pour chaque citoyen de recourir à la sincérité,  pour que les critiques objectives permettent de trouver des pistes de  solutions. Cela, afin  de pouvoir  améliorer  les conditions de vie de nos  populations,  par les décideurs de la  gestion de la vie publique.

Certainement,  il existe des causes pouvant justifier la cherté de la vie, mais nous nous intéressons ici,  sur  les  difficultés liées à la gestion du quotidien par les chefs de  familles. Lesquels peinent terriblement pour trouver de quoi  subvenir  aux besoins nutritionnels  de  leurs familles respectives. La rareté de la circulation de l’argent est constatée par tout le monde.

Chaque jour que DIEU fait, ce sont les femmes et les hommes qui se battent pour joindre les deux bouts.  Et cela,  en faisant toutes sortes de travaux qui leur tombent sous la main.  La situation est telle que l’on ne fait plus de choix du travail à faire.  L’essentiel est  de trouver quelque chose  à faire pour  permettre de nourrir  sa famille.

Les activités professionnelles, surtout au niveau du  secteur privé  ne marchent presque plus.  Ils n’y a plus de clients. Et ceux qui achètent ne payent plus au comptant.  Les boutiquiers dans les quartiers de Bamako ont les cahiers remplis des noms des clients qui  leur doivent.

La voie de recours,  illusoire soit-elle,  est celle des jeux du hasard. Le PMU  et  pari foot  sont les refuges  où les uns et les autres misent leur argent dans l’espoir d’avoir un gain plus conséquent.  La popote est difficilement  assurée au quotidien.  Surtout que tout est désormais devenu  si cher sur le marché.  A cet effet, 2 000 à  3000f CFA, ne suffisent plus pour garantir de la bonne nourriture à toute une famille moyenne.  Nombreux  sont  les chefs de famille  qui ne trouvent plus le sommeil à force de penser à  comment nourrir la famille le lendemain.

Du coup, les foyers connaissent des moments sombres.  La joie, le rire et l’amour se font de plus en rares  au sein des familles  Les activités se faisant rares,  certains sont, malgré eux-mêmes,  devenus des conducteurs de motos à usage commercial.  Taxi-motos par exemple ! En clair, ça ne va pas du tout chez une grande masse de maliens. Alors que faire ?

Dans l’immédiat, seules, les autorités peuvent trouver les solutions urgentes idoines  pour y remédier à la cherté de la vie. Et il   faut certainement  faire confiance à  leur génie. Elles sont  bien capables  de faire  sortir la population de cette triste situation de pauvreté,  en activant des mécanismes  de prévention  nécessaires.

Monoko Toaly

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