Le ministre de la Justice a donné l’information, ce vendredi 19 avril. Le Colonel Assimi Goïta a accordé des grâces collectives à 298 détenus des établissements pénitentiaires du pays. Le décret de grâce a été signé le 1er avril 2024 par le président de la transition.
Maliweb.net – La population carcérale au Mali a augmenté de 25 % en une année pour atteindre 15 000 personnes en 2022. Le dernier rapport de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) ne s’arrête pas là. Elle révèle que la prison centrale de Bamako construite pour 400 détenus contenait fin de 2022, près de 4000 détenus.
La grâce accordée par le Colonel Assimi Goïta est motivée, le ministre de la Justice, par des « raisons hautement humanitaires ». Le communiqué évoque les « effets de la canicule sur les conditions de détention ». Au Mali, l’électricité n’est disponible, dans le meilleur des cas, que durant 6h en 24h. Alors, on peut imaginer les effets sur les détenus entassés la nuit des cellules qui comportent 10 fois leur capacité normale.
Les 298 bénéficiaires de la grâce présidentielle sont sélectionnés, selon le communiqué, parmi les détenus ayant fait preuve d’amendement et de bonnes dispositions à la réinsertion. Ils sont issus de 32 établissements pénitentiaires à travers le Mali, dont la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako et celle de Kéniéroba.
Pour l’heure, la liste des personnes graciées n’est pas encore disponible pour le grand public. Mais beaucoup espèrent que les détenus d’opinion « contre la transition » seront libérés. L’ancien Premier ministre Moussa Mara a réagi à cette annonce de grâce. « Une bonne action qui doit être rapidement suivie par d’autres », a-t-il indiqué dans un post sur les réseaux sociaux.
Aux dires de Moussa Mara, il faut « sérieusement se pencher » sur les cas de détention provisoire. Selon la CNDH, près de 70% des prisonniers au Mali ne sont pas encore jugés. Des détentions provisoires pour des « périodes souvent très largement supérieures à ce qu’ils encourent si elles étaient jugées ». Se pencher sur ces cas réduira, selon Mara, la surpopulation carcérale ; et « surtout serait un signe majeur de justice pour ces citoyens en majorité de démunis ».
Mamadou TOGOLA / Maliweb.net
LeGoupil33 et kan sales trolls de la tres maudite France, savez-vous qui était le president du Mali en 2020? Le reste vous allez répondre a vos propres mensonges!
Article reads like Malian judges are lazy plus poorly managing their caseload with intent of creating need to hire more judges plus having even less work to do when they already do so little work. That is travesty of justice. We do not need anymore like them. maybe military court should takeover 50% of cases.
Henry Author Price Jr. aka Kankan
Si Moussa Joseph savait tout ce qu’il faisait alors il n’allait pas mettre le Mali dans le gouffre en nous humiliant a Kidal et semant la graine de la partition du Mali sans oublier l’achat a 3 prix variables de l’avion AIRFORCEONEBOUALEVENTRUIBK
Dis moi mon “cher” Kinguiranke, il y a combien de djihadistes dans les prisonniers graciés. Parce que la dernière fois la junte a libéré une palanquée de Djihadistes qui en ont profité pour faire la fête et celle des citoyens maliens.
Il achète la tranquilité ?
Tu mens comme tu respire LeGoupil33, sale troll de la tres maudite France!
Mon “cher” Kinguiranke,
tu as la mémoire ben courte. Alors pour te la rafraîchir:
Rappelle toi de ce qui s’est passé en Octobre 2020
“Plus de 200 prisonniers ont été libérés par la junte, et conduits en avion vers le nord du pays. Aucun décompte exact, aucune liste précise ne sont disponibles les concernant. On s’en remet aux photos du banquet. Sur l’une d’entre elles, Aliou Mahamane Touré. L’ancien chef de la police islamique du Mujao, à Gao, « avait été arrêté en 2013, jugé en 2017, libéré deux ans plus tard, avant d’être remis par les militaires français de l’opération Barkhane à nouveau aux autorités maliennes », indique Drissa Traoré, de l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH).”
https://www.la-croix.com/Monde/Djihadistes-liberes-Mali-grande-inconnue-2020-10-13-1201119247.
Rebelote en Juillet 2023
“Deux importants cadres du groupe État islamique au Sahel, et plusieurs combattants de moindre envergure, ont été libérés la semaine dernière. Les noms des deux principaux chefs jihadistes sont confirmés par plusieurs sources sécuritaires maliennes et diplomatiques.
Le premier, Oumeya Ould Albakaye, avait été arrêté par la force française Barkhane en juin 2022 avant d’être remis aux autorités maliennes de transition. Il était le chef de la branche sahélienne de l’EI dans le Gourma malien et dans l’Oudalan burkinabè. Son nom avait même circulé parmi les successeurs potentiel d’Adnan Abou Walid Al Sahraoui, émir du groupe, tué par l’armée française.
Le second, Dadi Ould Cheghoub, plus connu sous le nom d’Abou Dardar, avait également été arrêté par Barkhane, en juin 2021. C’était même sa seconde arrestation, puisqu’Abou Dardar faisait partie des prisonniers libérés en échange des otages Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé, en octobre 2020.
De source sécuritaire malienne, ces libérations ont plusieurs contreparties : la libération d’otages maliens et l’instauration d’une trêve qui doit permettre aux autorités de transition de mener leurs activités, notamment électorales, dans les zones contrôlées par le groupe État islamique, et principalement à Ménaka. Une telle trêve permettrait également de redéployer des militaires dans le nord-est du Mali, dans un contexte où la Minusma sur le départ va devoir abandonner ses bases.”
Rassure toi, je respire bien. Et toi ?
Tu ferais mieux de commencer à réfléchir et lire par exemple les écrits de Tierno Monénembo.
Exact……
Mais le vieux à la mémoire très sélective
Et des jugements discutables en relation avec sa santé mentale déclinante