Le jeudi, 19 septembre 2024, le Tribunal de Grande Instance de la Commune V a tranché concernant l’ordonnance de mise en liberté provisoire des 11 détenus politiques. A l’issue des débats et suite à l’opposition du Procureur, les 11 responsables politiques de l’Alliance des signataires de la déclaration du 31 mars 2024, ont vu refuser leur mise en liberté provisoire. Ils resteront en prison.
Depuis le lundi 9 septembre 2024, le juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de la Commune V avait ordonné la mise en liberté provisoire des 11 détenus politiques à la suite des sollicitations de certains hommes politiques et des religieux pour un climat social apaisé.
Ainsi, le parquet avait 3 jours après la notification pour appel de cette décision et son supérieur, le Procureur général de la Cour d’appel de Bamako, avait 2 semaines pour donner satisfaction à la décision du juge ou faire un pourvoi. Ils sont arrivés à cette conclusion.
Rappelons que cela fait 3 mois que les 11 responsables politiques sont inculpés et placés sous mandat de dépôt pour « opposition à l’exercice de l’autorité légitime ». Ils ont été arrêtés le 20 juin 2024, au domicile de l’ancien ministre de l’Education, non mois vice-président de l’ADEMA-PASJ, Moustapha Dicko, membre plateforme politique des partis signataires de la déclaration du 31 mars 2024. Et depuis un certain temps, les appelles à leur libération se multiplient Malheureusement, les 11 vont donc devoir attendre leur jugement à une date qui sera fixée par le tribunal.
Affaire à suivre…
Zié Coulibaly
Source : Plume Libre
Zie combien de Francs des Colonies Francaises d’Afrique as-tu reçu pour écrire ce torchon. Il n’ y a rien de politique dans l’arrestation de ces 11 farfelus politichiens, ils ont pense qu’ils sont au dessus de la loi alors ils vont payer un prix.