Journée internationale de la célébration des droits de la femme par LUCEG : Les femmes comme actrices dans la lutte contre la corruption

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Dans le cadre de la commémoration de la journée internationale des droits des femmes, le projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres (LUCEG) en partenariat avec la Fédération Nationale des jeunes filles et femmes pour leur autonomisation (FENAJFA) a organisé une conférence sous le thème « participation des femmes dans la vie publique et leur rôle dans la lutte contre la corruption ». C’était dans la soirée du samedi 9 mars à l’école publique de Sangarebougou.

La cérémonie a regroupé la présence du représentant du Maire de Sangarébougou, Soumaïla Coulibaly, de la Directrice exécutive de la FENAJFA, Ramata Diakité, de la présidente de l’association des femmes ‘’Gnongon Demeso’’, Sissoko Awa Traoré, du Directeur du projet LUCEG, Jean Paul Riverain.

Selon la directrice exécutive de la FENAJFA, l’organisation de cette conférence vise à sensibiliser la population sur le respect des droits des femmes, l’impact de la corruption et l’importance de l’implication des femmes dans la vie de la nation.

Pour sa part, le Directeur du projet LUCEG, Jean Paul Riverain dira que le but de cet événement est de contribuer à l’émergence politique des femmes et leur participation à la vie publique en vue de favoriser et d’améliorer leur contribution à la lutte contre les pratiques corruptives qui affectent leurs droits dans l’accès aux services sociaux de base.  Selon lui, elle est un espace d’échange et de réflexion pour défendre et renforcer leurs participations à la vie publique.

A ses dires, les organisations de la société civile féminine de défense des droits des femmes partenaires du projet LUCEG sont engagées avec plusieurs autres organisations dans des actions de plaidoyer auprès des autorités de la transition pour l’application de la loi n° 52 instituant la prise en compte du genre dans les postes électifs et nominatifs. De même, cette loi qui peine dans son application porte atteinte aux droits des femmes notamment en ce qui concerne les nominations aux postes de responsabilités au sein de l’administration. Pour changer cette situation, dit-il, la journée du 8 mars est une occasion de rappeler aux autorités dans l’urgence de l’application stricte de cette loi pour plus de justice envers les femmes.

Pour finir, il dira qu’au moins 500 femmes et filles sont directement sensibilisées sur le thème de la représentativité des femmes à la vie publique en vue d’intensifier la lutte contre la corruption.

Par Fatoumata Coulibaly

 

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