Fassery Doumbia Directeur General du Pmu-Mali : “2025 sera consacrée à certains gros investissements comme le démarrage de notre siège”

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“La Fondation PMU-Mali sera opérationnelle au cours du deuxième trimestre 2025″

Le bilan de l’exercice 2024, les perspectives pour 2025 et les vœux pour cette année, voilà en substance les trois points abordés par le directeur général du PMU-Mali lors d’un entretien à bâtons rompus qu’il nous a accordé le 31 décembre dernier à son bureau.

S’agissant du bilan de l’année 2024, le directeur général du PMU-Mali, Fassery Doumbia, a exprimé tout son satisfecit pour la réalisation de certains gros chantiers notamment la plateforme d’audit et de régulation des jeux, faisant sortir le service d’un système déclaratif des chiffres d’affaires par leurs partenaires à un système automatisé direct que le PMU-Mali peut à son niveau vérifier. Selon le directeur général du PMU-Mali, avec l’ancien système, il n’y avait aucune mesure de contrôle des déclarations faites par leurs partenaires sportifs alors qu’avec cette plateforme, c’est le PMU-Mali qui communique les chiffres d’affaires réalisés par les partenaires. Ce système, a poursuivi le directeur général du PMU-Mali, permet de lutter contre le blanchiment des capitaux dans le pays.

Le deuxième gros chantier, selon le patron du PMU-Mali, est la mise en place effective de la Fondation du PMU-Mali pour les œuvres sociales. “Les textes de cette fondation sont scellés ; désormais nous pensons que nous pouvons aller à une meilleure gestion des œuvres sociales. Si nous devons parler des réalisations, sans anticiper sur les résultats de 2024, nous estimons qu’en principe nous devons garder le cap par rapport à l’année 2023 en termes de résultat”, a soutenu le patron du PMU-Mali.

Concernant les perspectives pour 2025, le directeur général du PMU-Mali de révéler que 2025 sera consacrée à certains gros investissements comme le démarrage des travaux de construction du siège du PMU-Mali grâce au soutien du ministère de l’Economie et des finances.

“Pour cela, nous avons bénéficié d’un hectare au Champ hippique et nous pensons que nous devons lancer la construction dudit siège. Nous devons aussi avec l’appui de la tutelle exprimer une demande au niveau des autorités pour avoir un grand espace pour la construction d’un véritable Hippodrome au niveau du Mali. Cet Hippodrome va s’atteler sur 30 hectares voire plus. C’est un gros projet de développement pas seulement pour PMU-Mali.

Quand nous allons construire cet Hippodrome en dehors de la ville, il va entraîner beaucoup d’externalité de développement. Aussi par rapport à notre exploitation, nous envisageons également de faire la rénovation sinon de reconstruire certaines agences au niveau des points de course en direct ou au niveau de certaines antennes au niveau des régions, ce sont des gros investissements en perspectives en 2025″, a  indiqué Fassery Doumbia.

Il a ajouté que sur le plan structurel, 2025 sera consacrée à l’opérationnalisation des coordinations mises en place pour aller à une déconcentration de la gestion de la structure pour avoir des représentations locales dans certaines grandes régions pour que le relais soit plus facile, plus fluide.

Evoquant les difficultés rencontrées durant l’année écoulée, le patron du PMU-Mali a indiqué au départ celle d’adhésion des partenaires sportifs à la plateforme d’audit et de régulation des jeux.

“Cette situation nous a amenés un moment donné à suspendre l’exploitation de ces plateformes avec ces partenaires, c’était un moment difficile, cependant il fallait appliquer la loi. Le PMU-Mali qui jouit du monopole des jeux au Mali doit quand même avoir la possibilité de contrôler ce qui est déclaré comme chiffre d’affaires par ses partenaires. Nous avons été aussi confrontés à l’existence de sites illégaux des jeux clandestins, c’est une lutte quotidienne que nous menons et nous pensons qu’avec l’accompagnement des autorités notamment du ministère de l’Economie et des Finances, qui a mis en place une commission pour le suivi de ces jeux clandestins, nous viendrons à bout de ce fléau”, a promis le directeur général.

A propos de l’état d’avancement de la Fondation et du chantier des logements pour les agents, le patron du PMU-Mali a levé toute ambiguïté sur certains aspects de ces projets. “Pour la Fondation, les textes ont été remis aux administrateurs et nous pensons qu’au bout du premier trimestre 2025, ils seront validés et la Fondation sera opérationnelle au cours du deuxième trimestre 2025. Pour la cité, nous avons connu un retard avec le partenaire, cependant nous sommes à un taux de réalisation de l’ordre de 75 % et le partenaire est en train de mettre tout en œuvre pour que nous puissions faire la livraison de ces 100 logements sociaux pour nos agents”, a clarifié le DG du PMU Mali.

Pour le futur siège qui sera construit à l’Hippodrome, le DG du PMU-Mali a souligné qu’il ne dispose pas encore d’une idée sur le délai des travaux car selon lui, le plan architectural n’a pas été élaboré, et il ne dispose pas encore d’une autorisation de construire. Qui plus est, le coût des travaux n’est pas connu. “En tout cas nous pensons que nous allons construire le futur siège du PMU-Mali sur fonds propres”, a précisé  Fassery Doumbia tout en adressant ses vœux de bonheur, de prospérité à l’ensemble des Maliens. “Que chacun mette le Mali au-dessus de tout et que le PMU-Mali qui jouit du monopole des jeux depuis 30 ans puisse mettre en place ses propres plateformes de jeux et qu’il exerce ce métier au lieu d’être dans une délégation totale à d’autres partenaires”, a souhaité Fassery Doumbia.

Une année 2024 exceptionnelle et des chiffres record

L’année 2024 a été un véritable succès pour le PMU-Mali, avec des performances remarquables et des résultats qui témoignent de la bonne gestion de l’équipe dirigeante actuelle. Voici les chiffres impressionnants qui ont marqué cette année :  62 milliards de F CFA répartis entre les parieurs. Un gain record de 82 millions de F CFA empoché par un parieur. Pas moins de 3334 millionnaires créés en une seule année. Le PMU-Mali, société anonyme 100 % malienne, reste un symbole de souveraineté économique. L’Etat détient 75% des parts, tandis que 25 % sont détenus par des citoyens et des entités maliennes. Ces performances confirment le rôle clé de l’entreprise dans le développement socio-économique du pays.                       

Kassoum Théra

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