Droits des femmes au Sahel : JDWS a 5 ans

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L’organisation “Justice et dignité pour les femmes du Sahel” (JDWS) est une initiative de notre compatriote Aïda H. Oualate. Au départ, lancée pour soutenir les survivantes de violences basées sur le genre (VBG) et sensibiliser les communautés pour un avenir où les droits des femmes sont respectés, JDWS a élargi son champ d’actions.

Fondée et dirigée par des bénévoles leaders des pays du Sahel, “Justice et dignité pour les femmes du Sahel” (JDWS) est une association nationale reconnue dans chaque pays d’intervention.

“Nous agissons à la fois à l’échelle locale, nationale et internationale pour défendre les droits des femmes et des filles dans un contexte de violences basées sur le genre (VBG). Nous voulons créer un Sahel pacifique où les droits des femmes sont respectés, permettant à chaque femme et fille de vivre en dignité. Pour cela, nous combattons les VBG et faisons la promotion des droits des femmes à travers le soutien, l’éducation et le plaidoyer. Pour cela, nos principes sont : soutien inconditionnel aux survivantes de VBG ; écoute empathique des témoignages des victimes ; sensibilisation proactive pour changer les mentalités sur les VBG”, explique Aïda H. Oualate, la fondatrice.

A ce domaine qui fait “son cœur de métier”, JDWS a ajouté aujourd’hui d’autres activités comme la promotion des droits des femmes et des filles ; la santé sexuelle et reproductive : le leadership, paix et sécurité et la résilience face au changement climatique.

JDWS est présente au Mali, au Niger, au Burkina, au Sénégal, en Mauritanie, au Tchad, en France et aux USA. Pour ses 5 ans, une campagne de dons de sang a été lancée dans ses pays d’intervention depuis le 12 septembre 2024. Elle se poursuivra jusqu’au 24 octobre.

“JDWS s’engage à mener des actions de plaidoyer pour l’adoption et le renforcement des lois sur les droits des femmes et des filles, tant au niveau national qu’international. Au Sahel, où les défis sont nombreux, il est crucial de promouvoir des législations qui protègent les droits des femmes, notamment en matière de violence domestique, d’accès à la santé reproductive et d’égalité des droits ; collaborer avec les gouvernements et les organisations internationales pour garantir que les lois adoptées soient effectivement mises en œuvre et respectées ; sensibiliser les communautés sur l’importance de ces lois et sur les mécanismes de recours disponibles pour les victimes de VBG”, ajoute Aïda.

En cinq ans, l’ONG a obtenu des résultats tangibles comme l’organisation de campagnes de sensibilisation touchant plus de 70 000 personnes ; des plaidoyers pour des lois contre les VBG au Mali ; la formation de 375 leaders communautaires ; l’engagement médiatique avec des artistes et journalistes et la création de la plateforme Deenal.org pour alerter sur les VBG.

Alexis Kalambry

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