Les autorités de Transition voudront-elles décider comme si cela émane du peuple ? Cela peut découler d’une assemblée délibérante, comme le dialogue inter-Maliens.
Parmi les décisions importantes qui ressortent des premières phases du dialogue inter-Maliens, il y a une nouvelle prolongation de la Transition et l’appel à la candidature du chef de l’Etat…
Le dialogue inter-Maliens, annoncé par les autorités de la Transition, vient de démarrer par l’étape communale et se poursuit avec la phase régionale.. Cette énième initiative vient s’ajouter à un lot de concertations nationales dont des recommandations sont en attente d’exécution. Ce nouveau dialogue, qui divise les acteurs quant à sa réussite et son caractère d’inclusivité amène à s’interroger sur la nouveauté qu’il pourrait avoir.
En effet, le samedi dernier 13 avril 2024, la phase communale du dialogue a débuté à l’intérieur du pays et dans le district de Bamako. Elle a commencé au moment où plusieurs acteurs importants pour sa réussite comme ceux du processus de paix au nord et au centre, des responsables des partis politiques, des exilés politiques se sentent exclus pour d’évidentes raisons.
Parlant de ce dialogue, le président de la Transition dit l’avoir initié pour donner « l’alternative au retrait de la Minusma, devenue encombrante dans sa mission d’accompagnement des autorités de l’Etat à restaurer la paix, à réduire l’emprise terroriste, et aider au retour de l’ordre constitutionnel ». Et ce retour à la normalité constitutionnelle passe par la tenue d’élections libres et transparentes. Et, des millions de Maliens, partisans du chef de la Transition, souhaitent le voir candidat à l’élection présidentielle. Certains de ces Maliens n’hésitent pas à glisser dans les recommandations de ce dialogue, l’appel à la candidature du Col Assimi Goïta.
Or, pour peaufiner cette candidature, il faut des préalables, dont des mesures relatives à des modifications des textes. Ce qui conduit forcément à une nouvelle prolongation de la Transition. Celle-ci aussi figure déjà dans des recommandations du dialogue au niveau communal. Comme quoi, « qui veut aller loin ménage sa monture »
Par ailleurs, ce dialogue vise aussi à combler le vide laissé par l’absence de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, qui était sous la médiation internationale dirigée par l’Algérie. C’est pourquoi, lors de son adresse de nouvel an 2024, le Colonel Assimi Goïta parlait en ces termes au sujet de ce dialogue « Concernant le processus de paix, je privilégie désormais une appropriation nationale en donnant toutes ses chances à un dialogue direct inter-maliens pour la paix et la réconciliation ». Selon lui, ce dialogue devrait éliminer les racines des conflits communautaires et intercommunautaires. Et ce processus fera que le chef de la Transition devient la nouvelle cheville ouvrière des efforts pour la paix durable et la réconciliation au Mali. Ce qui lui donnera une sorte de légitimité pouvant le préparer à s’offrir comme alternative crédible pour l’élection présidentielle.
En outre, dans ce contexte, l’on comprend facilement que l’implication de tous les Maliens sans exception est capitale pour la réussite de ce dialogue. Pourtant, déjà dans les faits, le contraire semble se faire sentir, car, ce dialogue se dirige vers des discussions inter-maliennes peu inclusives, qui ne se distinguent pas des autres dialogues nationaux. Il s’agit des concertations nationales, les Assises nationales de la refondation (ANR) et le Dialogue national inclusif (DNI) du régime IBK, sans oublier la conférence d’entente nationale.
Ce processus de dialogue, n’a pas pu enregistrer la participation souhaitée des acteurs du processus de paix au nord et au centre et ni leurs représentants. Il s’agit de Iyad Ag Ghaly, le chef du GSIM et son allié Amadou Koufa tous poursuivis par la justice malienne. Iyag Ag Ghaly, chef au Mali du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance jihadistes affiliée à Al-Qaïda, figure avec le prédicateur peul Amadou Barry alias Amadou Koufa, chef de la Katiba Macina, appartenant à la même mouvance, sur la liste des jihadistes cités dans ledit dossier. Ces deux ne pouvaient pas participer directement aux discussions, mais il était clair que cela ne pourrait pas aboutir sans les deux. Donc, il était judicieux pour nos autorités de trouver une solution afin de les associer à cette discussion, dont l’un des thèmes porte sur « la paix et la réconciliation nationale». Idem pour les chefs de la rébellion Kidalois qui sont exilés en Algérie.
S’y ajoute que ces assises entre Maliens se tiennent au moment où le gouvernement décrète le gel des activités politiques dans le pays. Ce qui pourrait favoriser aussi les dynamiques de soutien à l’éventuelle candidature du président de la Transition. Et cette suspension pourrait se transformer en dissolution des partis politiques et regroupements politiques, comme l’une des recommandations de ce dialogue. Sur un autre plan, si ce dialogue inter-Maliens voulait se différencier des autres concertations nationales, il devait prôner l’inclusivité en accueillant les anciens cadres du régime défunt, exilés dans les pays voisins, sans pour autant se subtiliser à la justice.
Eu égard à tous ces manquements et défaillances dans le processus, on se demande ce qui pourrait être la nouveauté de ce dialogue, dont l’ultime objectif est de restaurer la paix et la réconciliation entre tous les Maliens sans exception.
Boubou SIDIBE/maliweb.net
https://www.youtube.com/watch?v=ZPxlNKEomKc
Bouboutigua a une fois de plus démontré son journaliste végétatif sans éthique et son QI tres bas et il doit arrêter de hair son pays, ses freres et soeurs Maliens. Nous comprenons qu’il n’ a aucun membre de sa famille ou aucun parent assassine par les terroristes. mais il faut savoir souffrir avec ceux qui ont souffert et ceux qui ont perdu leurs parents et leurs biens a cause des attaques des terroristes depuis 2012, Bouboutigua souviens-toi de nos meres, nos pères, nos freres, nos soeurs et nos fils que nous avons perdu dans l’attaque terroriste du bateau Tombouctou. C’est dommage Bouboutigua que tu sois sans éthique, sans cerveau et sans cœur comme les politiciens pourris et écervelés Maliens qui t’ont paye pour écrire un torchon de ce genre. Honte a toi! Honte a eux!
“…Sur un autre plan, si ce dialogue inter-Maliens voulait se différencier des autres concertations nationales, il devait prôner l’inclusivité en accueillant les anciens cadres du régime défunt, exilés dans les pays voisins, sans pour autant se subtiliser à la justice….”
Y A-T-IL EU UN POGROM AU MALI/ A CE QUE JE SACHE NON! DES MINISTRES ET AUTRES CADRES DE L’ANCIEN REGIME SONT TOUJOURS LA. CEUX QUI SSE SONT EXILES L’ONT FAIT POUR DES RAISON S QUE EUX SEULES SAVENT , PERSONNE NE LES A FORCE. S’ILS SE REPROCHENT QUELQUE CHOSE… LA C’EST AUTRE CHOSE. (QUI SE SENT MORVEUX SE MOUCHE).
It is good to see President Goita method is working. He is idea president for Mali plus having wife whose Fulani tend to indicate all may expect as due by law treatment from him. In fact President Goita could be linchpin as they say that Africa needs. His actions tend to be dynamic plus may be felt beyond borders of Mali.
Inclusiveness do not necessitate we include groups who clearly possessed anti government actions whether those actions are violent or simply great financial corruption. Members of like groups may join into other groups that possess government approval plus their disposition under approved group may become fashioned as to where it is acceptable plus beneficial to all. There is floating disposition within political class of to cause chaos for sake of achieving power or/plus wealth. That disposition is no longer acceptable even if it is necessary to exclude like groups from gatherings promoting inclusiveness. In short we will not plus should not include those who are destructive toward competent security plus comfortable world class modern living Mali plus AES we are building.
Henry Author Price Jr. aka Kankan
“…Ce processus de dialogue, n’a pas pu enregistrer la participation souhaitée (SOUHAITEE?? PAR QUI?) des acteurs du processus de paix au nord et au centre et ni leurs représentants. Il s’agit de Iyad Ag Ghaly, le chef du GSIM et son allié Amadou Koufa tous poursuivis par la justice malienne….”
QUI SOUHAITE LA PARTICIPATION DE YAD ET KOUFFA? VA LIRE LE DISCOURS INITIATEUR DE CE DIALOGUE. TOUT LE MONDE EST INCLU SAUF LES TERRORISTES. VOULLOIR AUTREMENT C’EST SORTIR DU CADRE DU PRESENT DIALOGUE.
“…ceux du processus de paix au nord et au centre…” CA VEUIT DIRE QUOI CA? QUEL PROCESSUS DU NORD ET DU CENTRE TU AS ENTENDU AU MALI.
“…plusieurs acteurs importants pour sa réussite comme ceux du processus de paix au nord et au centre, des responsables des partis politiques, des exilés politiques se sentent exclus pour d’évidentes raisons….”
ON A EXCLUT PERSONNE DE CE PROCESSUS, SAUF LES TERRORISTES