Déplacées internes : La quête de la paix

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Situé à quelques dizaines de kilomètres de Bamako, le camp de Sénou où vivent Adia et sa famille, abrite plus de 2000 personnes déplacées internes (PDI). Depuis leur installation, il y a un peu plus de quatre ans, ce camp est devenu leur village. Ils y ont planté des arbres, afin de le rendre plus vivable.

Certains quittent le camp le matin pour faire des petits boulots en ville avant de revenir y dormir le soir tandis que les plus vulnérables dépendent de l’assistance alimentaire et nutritionnelle du Programme alimentaire mondial (Pam) et de ses partenaires pour répondre à leurs besoins alimentaires.

D’autres acteurs humanitaires fournissent des services d’hygiène, assurent l’éducation des enfants, ainsi que le développement d’activités génératrices de revenus pour les femmes comme la fabrication artisanale du savon.

Adia rêve de retourner dans son village natal, situé au cœur d’une région du nord du pays. Il lui manque tellement de choses, malgré le sommeil paisible qu’elle a ici au camp. Cependant, elle est bien consciente que ce n’est pas encore le moment. « Je vis grâce aux dons que je reçois. Dans mon village, je tirais le lait pour en faire du beurre et les hommes cultivaient le mil que nous revendions. C’est avec ces revenus que nous nous nourrissions », dit-elle, nostalgique. Veuve, elle est devenue, depuis quelques années, la cheffe de famille, devant s’occuper de ses deux enfants.

Le Mali a connu une augmentation de 4 % de personnes déplacées internes (PDI), passant d’au moins 375 000 en avril à plus de 391 000 personnes en septembre 2023. Plus de 3 400 PDI ont trouvé refuge depuis quelques années, dans certaines communes de Bamako, sur des sites disponibilisés à cet effet par les autorités.

Alors que les autres femmes autour de Adia s’impatientent pour raconter leur part d’histoire, Djénéba Barry, 55 ans, mère de sept enfants et grand-mère de deux autres, préfère prendre du répit sous une tente, le visage marqué par les affres de la vie.

« Avant d’arriver ici, je vivais la peur au ventre. J’ai dû traverser trois villages pour me mettre à l’abri de la violence qui terrassait le mien. On passait parfois deux jours à se cacher sans pouvoir aller se chercher à manger », se lamente-t-elle.

« Certaines d’entre nous sont arrivées les mains vides, seulement les habits sur le dos. Nous sommes reconnaissantes de cette aide précieuse qu’apporte le Pam ainsi que des efforts des autres acteurs qui nous soutiennent », reconnait-elle.

Certains quittent le camp le matin pour faire des petits boulots en ville avant de revenir y dormir le soir tandis que les plus vulnérables dépendent de l’assistance alimentaire et nutritionnelle du Pam et de ses partenaires pour répondre à leurs besoins alimentaires.

Adia rêve de retourner dans son village natal, situé au cœur d’une région du nord du pays. Il lui manque tellement de choses, malgré le sommeil paisible qu’elle a ici au camp. Cependant, elle est bien consciente que ce n’est pas encore le moment. « Je vis grâce aux dons que je reçois. Dans mon village, je tirais le lait pour en faire du beurre et les hommes cultivaient le mil que nous revendions. C’est avec ces revenus que nous nous nourrissions », dit-elle, nostalgique. Veuve, elle est devenue, depuis quelques années, la cheffe de famille, devant s’occuper de ses deux enfants.

De janvier à octobre 2023, le Pam a fourni une assistance alimentaire et nutritionnelle à plus de 311 000 PDI dont plus de la moitié sont des femmes.

 

Source : Pam

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2 COMMENTAIRES

  1. I know these people are anxious to find or return to safe home with safe living conditions. That is most miserable way for family to live.
    Henry Author Price Jr. aka Kankan

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