Cadre de concertation avec les partis politiques : L’AIGE prête pour les élections

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Le président de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), Me Moustaph Cissé, a présidé, le 15 juillet 2024, au Centre international de conférences de Bamako, la réunion du cadre de concertation avec les partis politiques.

Dans son intervention liminaire, le président l’AIGE a adressé aux responsables des partis politiques et aux hommes de media, ses sincères remerciements pour avoir répondu avec promptitude à son invitation, malgré leurs multiples occupations.

Selon lui, ceci est le témoignage éloquent de leur engagement constant à œuvrer ensemble pour des élections transparentes et crédibles, dans un climat politique apaisé sur fond de dialogue franc, sincère et ouvert.

Parlant justement du contexte politique, il ajouté que la levée lors du Conseil des Ministres du 10 juillet 2024 de la mesure de suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations, contribue positivement à cet apaisement. A ses dires, ce nouveau contexte politique crée les conditions favorables pour le cadre de concertation qui apparaît comme la matérialisation institutionnelle du dialogue nécessaire à des élections apaisées dans notre pays. “Je puis vous assurer que l’ensemble des cadres d’échanges avec vous partis politiques, la société civile, l’administration, dont les créations ont déjà été formalisées, seront dorénavant davantage mis à contribution pour se concerter et convenir des solutions idoines qui soient consensuelles et partagées”, a-t-il dit.

Avant de rassurer de la disponibilité totale de son organisation qui entend assumer ses missions avec professionnalisme et cela, conformément aux aspirations profondes et légitimes du peuple souverain du Mali. “Chacun conviendra que l’AIGE est plus que jamais au rendez-vous de ce défi partagé par tous, qui est de marquer nos élections du sceau de l’expertise, de la transparence, de la crédibilité et de l’apaisement. L’organisation réussie du scrutin référendaire en est la preuve”, a martelé Me Cissé.

A l’en croire, les rapports de supervision de ce scrutin ont fait ressortir un certain nombre de d’éléments à la correction desquelles, l’AIGE s’est attachée, dans la perspective des préparatifs des futures échéances électorales.

Parmi ces activités préparatoires qui sont à plusieurs volets, il a évoqué entre autres : la gestion des vacances au sein des Coordinations, l’amélioration du cadre de travail des Départements techniques, l’élaboration d’outils de travail au profit des Coordinations, les activités de formation, l’actualisation du fichier électoral, les statistiques électorales qui en résultent vous seront communiquées ultérieurement. Il ressort du chapitre des questions-réponses que l’AIGE est aujourd’hui prête pour l’organisation des élections. Car, le président de l’AIGE a fait savoir que son organisation compte plus de huit mille membres à travers ses différents démembrements et 80 % des indemnités dues aux coordinateurs ont été déjà payées tout en rassurant que d’ici quelques semaines le chapitre des indemnités sera définitivement clos.

Par rapport à la question relative à la convocation du collègue électoral pour l’élection présidentielle, il a laissé entendre qu’il ne peut pas donner de délai pour cette convocation. Toutefois, il a déclaré qu’il a envie de le faire. Cela présage que la balle est désormais dans le camp du gouvernement pour amorcer le virage à l’ordre constitutionnel normal.                                                Boubacar PAÏTAO

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1 commentaire

  1. Soyons sérieux et honnetes, s’il ya élections Demain Assimi va l’emporter à au moins 75%.
    Il va virer les anciens partis politiques.L’Etat ne va plus les financer.Le gouverment va reste à peu près comme Aujourd’hui.
    Alors, pourquoi se presser?
    Pour enterrer au plus vite les vieux partis politques? C’est bien.
    Ce que ces partis ignOrent c’est que le peuple Malien décidera que Assimi soit leur candidat.
    Nous croyons à Assimi et à son équipe.
    Notre armée est au top niveau.
    Kidal, Tessalit, Anefis, Aguelhok…aussi securisées que Sikasso.
    Ceux qui s’agitent pour les eélections sont ceux qui demandaient des élections quand 80% du pays était occupé.
    Les élections se font dans un pays. Et si le pays n’existe pas? On fait les élections quand même.
    Pour faire plaisir à l’occident.
    Faut controler tout le territoire national.
    Il faut des institutions plus fortes que Assimi lui-meme.
    Nous n’avons pas besoin d’Hommes forts mais des institutions fortes.Qui peuvent virer le president si c’est necessaire.
    La demi-democratie c’est pire que la dictature.Comme chez ado en rci.On change la constitution comme on change son froc.Le president pousse la justice a eliminer les oppsants potentiels.Soro, Gbagbo…
    Le Mali doit eviter ce genre de democratie sinon les memes problemes vont reapparaitre au galop.

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