Bataille de succession à Tabital Pulaaku : Un soutien du candidat Me Barry enlevé en plein cœur de Bamako

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Ancien président de Commission «Développement rural de l’Assemblée Nationale» sous la bannière de l’ASMA-CFP non moins 3e vice-président du bureau sortant Tabital Pulaaku, Idrissa Sankaré a été enlevé en plein centre-ville de la capitale malienne, le 14 août 2024. Cet enlèvement intervient en pleine campagne de renouvellement du bureau de l’association des amis de la culture peulh, Tabital Pulaaku, prévu pour les 14 et 15. Et d’aucuns n’hésitent pas à établir un lien avec la succession du président Abou Sow, qui se révèle manifestement plus âpre que d’habitude. En effet, l’ancien élu de Bankass est l’un des soutiens clés de Me Hassane Barry candidat au poste de président de l’association des amis de la culture peulh. C’est au demeurant à son retour d’un entretien avec ce dernier qu’il a disparu des radars, selon des sources concordantes, pour ne plus donner signe de vie. Idrissa Sankaré aurait également reçu plusieurs fois l’injonction de prendre ses distances avec le processus de renouvellement d’un bureau, à défaut d’opter pour le camp opposé à sa préférence, qui est autre que Me Barry. Sans donner de nom, nos sources pointent du doigt un redoutable chargé de mission tapi dans la Cité ministérielle, qui serait le commanditaire de plusieurs cas d’enlèvement et même d’exils forcés. Et ce n’est pas tout. Le puissant et atypique chargé de mission serait également derrière la mutation administrative de plusieurs cadres peules vers des contrées loin de la capitale.

En attendant, la communauté peule invite l’implication des plus hautes autorités pour la libération de leur 3e vice-président. Faute de quoi, elle menace de battre le pavé pour se faire demander non seulement sa libération mais le renvoi du puissant-chargé de mission. On se rappelle que Me Hassan Barry, le candidat d’Idrissa Sankaré à la présidence de Tabidal Pulaaku, jouissait de la même solidarité de la communauté peule face aux tracasseries policières que lui avaient coûté son assistance d’avocat à un concitoyen du bercail.

Amidou Keita

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