Depuis peu, la structure qui se charge d’illuminer la capitale et de décorer ses artères est envahie par la régie publicitaire MDI à travers le circuit qui lui revient dans le District de Bamako. Tout a commencé au milieu du mois de juin, avance l’invasion de la capitale par des affiches à l’effigie de la Mairie du District. Si l’initiative en soi diffuse des messages de civisme ou encore les ambitions de l’équipe ayant remplacé Adama Sangaré, il nous revient que rien n’a été fait avec la manière. La Malienne de la Disctribution Internationale (MDI) a littéralement empiété sur l’espace occupé par DANA GROUP. Du CICB jusqu’à la Place du Cinquantenaire en passant par le Monument de la Colombe, le Rond-point Kwame Krumah et l’échangeur de la Cité Administrative, les espaces sont dominés par une pléiade de pancartes publicitaires avec le contact du service commercial. Pourtant, cette régie occupe bel et bien dans un domaine dont les droits sont détenus par DANA GROUP. Mieux, nos sources indiquent qu’une convention existe entre la Mairie du District et la structure qui conduit BAMAKO VILLE LUMIERES, un deal en vertu duquel l’entité dont le projet a été déclaré “d’utilité publique” dispose du circuit de la Cité des 3 caïmans. Autrement dit, un plan établi des avenues et carrefours où le déroulé de ses activités est connu et reconnu.
On se demande en définitive ce qui a pu motiver MDI à occuper les surfaces désormais au cœur du litige. Est ce que des agents proches de l’ancien maire Adama Sangaré essaient de saborder ce qui est établi depuis 2016 ? Où des travailleurs tenteraient de saper la dynamique du moment conduite par le Président de la délégation spéciale ? Une chose reste claire : MDI s’expose de fait à deux cas de figure : se voir éconduit par le District avec retrait immédiat des pancartes. Le temps dira le reste.
I.KEÏTA