Bamako : Le Commissariat à la sécurité alimentaire mobilise 21 tonnes de riz au profit des sinistrés des inondations

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Quelques  jours après les inondations dûes aux pluies diluviennes, le gouvernement à travers le Commissariat à la sécurité alimentaire a fait don de 21 tonnes de riz aux sinistrés. Les  vivres  ont été réceptionnés, hier mardi, par le gouverneur du district de Bamako qui devrait procéder incessamment à la distribution.

Cette première réponse d’urgence aux inondations ont touché deux quartiers majeurs de la commune IV du district de Bamako, le samedi passé. «Ce don s’inscrit dans le rôle de l’Etat  de  venir en aide  aux ménages touchés par  une telle catastrophe naturelle. Les dons ont été remis au  gouverneur du district  qui, avec ses services techniques, va procéder à la distribution aux personnes sinistrées », a déclaré le commissaire adjoint à la Sécurité alimentaire,  Moussa Goïta, ajoutant que les  vivres  remis  sont  de  21 tonnes, soit 700 sacs de riz.  Poursuivant, il a indiqué que  prochainement  le Système d’alerte précoce  du commissariat à la Sécurité Alimentaire va procéder à une évaluation des ménages touchés par les inondations pour envisager d’autres  actions humanitaires.

Dans  le même ordre d’idée,  la Directrice régionale du développement social et de l’économie solidaire, Mme Diarra Maïmouna Famata, annonce que plus de 800 ménages, soit environ 3000 personnes, ont été victimes des inondations dans  toutes les communes de Bamako excepté  la commune III.  Par lesquelles,  explique –t-elle, la commune VI  a  enregistré le plus grand nombre de sinistrés  notamment dans les quartiers de Yirimadio et Missabougou.  «Nos  services  ont enregistré  environ 340 ménages.  Les évaluations sont en cours pour recenser tous les ménages victimes de ces inondations.  Les 21 tonnes de riz seront  destinées pour l’instant à ces sinistrés de la commune VI », a  précisé la Directrice régionale du Développement social.

La ville de Bamako n’est pas  la seule partie du pays touchée par les  pluies torrentielles  à l’origine des inondations. Déjà, les services étatiques ont recensé, depuis le début de l’hivernage, 81 cas d’inondations, 689 effondrements de maisons, 39 768 sinistrés, une centaine de blessés et  une vingtaine de pertes en vie humaine sur toute l’étendue territoire.  A travers tout le  pays, l’on  dresse  un tableau sombre  dû aux pluies diluviennes marquées  par  des milliers de sinistrés, des maisons effondrées, des champs dévastés, des routes coupées et des dégâts matériels estimés à des centaines de millions. Du sud en passant par le centre jusqu’au nord du pays, l’on dénombre les  villes comme Bamako, Gao, Bla, Ségou, Bougouni, Kani-bonzon, Douentza… touchées  par les inondations.

Certaines localités  ont   enregistré des séries de pluviométrie ayant dépassé les 100 mm.  A Bamako, les causes de cette inondation s’expliquent, selon la directrice régionale du développement social, par l’installation anarchique des populations dans leurs servitudes  obstruant le passage de l’eau, le déversement des ordures  solides dans les caniveaux  engendrant  un débordement des cours d’eaux.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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5 COMMENTAIRES

  1. Aucune honte de présenter du riz donné par japonais et de communiquer sur la générosité des autorités maliennes
    Quelle honte …..
    Un pays sans vergogne

  2. Food is necessary to keep our people alive plus able to contribute to overcoming this weather challenge but my focus is at future managing of floods by creating necessary canals unto necessary sewage system may be built. In addition, we must outlaw building living quarters in flood prone areas.
    Henry Author Price Jr. aka Kankan

  3. Cela n’est qu’une goute d’eau dans la mer, il faut encore plus d’effort surtout en cette période de souffrance des populations qui ne savent même plus à quel saint se vouer. Personne ne peut aider personne, personne ne peut aider personne dans ses cris, nous sommes tous abasourdis et tétanisés par les évènements quotidiens. .

  4. Espèrons que cela ne soit pas un fonds de commerce.
    Les gens de l’administration.
    Les notables des villages
    Qui profitent du malheur des sinistres.
    Comme toujours.
    Il faut qu’il ait malheur pour que d’autres s’enrichissent.
    Les inondations il y en ont toujours.
    Ils en auront.
    L’incivisme la cause.
    Faut respecter la nature.
    On ne construit point dans le lit d’un cours d’eau.
    L’eau est une force naturelle avec les lois de la physique que personne ne pas controler.
    Essaiyons d’etre dans les normes pour limiter les degats.

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