Après l’électricité c’est l’eau qui commence à manquer : La transition est-elle à bout de souffle ?

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A chaque jour suffit sa peine au Mali. Alors que les autorités se battent comme elles le peuvent, sans grand succès, pour trouver une solution à la sempiternelle et récurrente crise énergétique, l’eau, cette autre denrée indispensable, commence véritablement à manquer dans certains quartiers de Bamako. Les femmes et enfants du quartier Banconi en commune I du District de Bamako ont battu le pavé, sceaux et bidons vides sur la tête pour réclamer de l’eau. Comme une cause à effet, le manque d’électricité va, à coup sûr, impacter les réseaux de distribution d’eau. Les autorités vont-elles parer au plus pressé en jouant aux sapeurs-pompiers pour éteindre ce foyer avant qu’il ne se propage ? La cellule sociale mise en place par le président de la transition fonctionne-t-elle ? Un effet de contagion n’est-il pas à redouter ?

 Le Mali sous une transition qui dure depuis plus de trois ans, peine à trouver des solutions aux problèmes les plus élémentaires, à savoir l’électricité et l’eau. Deux denrées indispensables pour la vie, sont les plus rares dans le pays du Colonel Assimi Goita. En effet, si pour l’électricité il n y a pas de solutions à court et à moyen termes, tel ne pourrait pas être le cas de l’eau, car si on peut vivre sans courant, la vie est presqu’impossible sans l’eau. Donc il urge pour le gouvernement de trouver une solution au problème d’eau. En tous les cas les populations du quartier Banconi de la Commune I viennent de tirer la sonnette d’alarme pour dire aux autorités que l’eau manque cruellement dans leur quartier. Il est à parier que ce quartier n’est pas le seul à être en situation de détresse face au manque d’eau. Ainsi pour éviter l’effet de contagion les autorités doivent se battre comme un beau diable pour trouver les recettes nécessaires afin de circonscrire ce mal.

Les autorités vont-elles parer au plus pressé en jouant aux sapeurs-pompiers pour éteindre ce foyer avant qu’il ne se propage ?

Les autorités ont du pain sur la planche, acculées de toutes parts, tant sur le plan socio-politique que sur le plan sécuritaire, elles semblent capituler devant la récurrence, la complexité et la délicatesse des problèmes auxquels le pays est confronté. En effet, les autorités font face aux multiples défis qui assaillent notre pays et devant lesquels elles ne semblent pas avoir des recettes magiques nécéssaires pour  les endiguer. La crise énergétique a battu tous les records de délestage jamais connu au Mali de l’indépendance à nos jours. Comme si cette crise ne suffisait voici une autre crise, celle de l’eau,  qui pointe le nez au grand dam des populations. Les femmes du Banconi ont bravé toute interdiction pour battre le macadam afin de réclamer de l’eau. Le Président de la transition le colonel  Assimi Goita doit donner une suite favorable à cette revendication sociale d’une extrême importance. Il doit comprendre que l’eau est source de vie et par conséquent il n y a pas de vie sans eau.

La cellule sociale mise en place par le président de la transition fonctionne-t-elle ?

Le Président de la transition est d’ailleurs en terrain connu, lui qui a mis en place une cellule sociale en acceptant de se priver d’une partie de ses indemnités de Président pour faire  des œuvres sociales. Cette cellule a, à son actif des dizaines d’œuvres sociales réalisées en faveur des plus démunis. Les femmes de Banconi implore Assimi Goita afin qu’il satisfasse à cette demande cruciale en réalisant des points d’eau dans ce quartier populaire et surpeuplé de Bamako . Pour rappel,  il n y a pas que les femmes de Banconi, encore moins des puits à grand diamètre, mais les populations de Bamako aspirent à avoir de l’eau en permanence à défaut d’avoir du courant qui est devenu un luxe.

En somme, la seule solution qui vaille est celle de tenir rapidement les élections afin de sortir de la période exceptionnelle dans laquelle le Mali est empêtré depuis plus de trois ans. Sinon nous assistons à un saupoudrage et un colmatage sans lendemain. Les crises s’accumulent et se propagent à un rythme accéléré et la passivité des autorités en dit long sur  leur incapacité à apporter des solutions aux problèmes.

Youssouf Sissoko

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6 COMMENTAIRES

  1. Youssou, tu provoques les :gens avec tes articles bidons : Aeem, l’eau…
    Je vais déposer une plainte contre toi au tribunal de la commune IV

  2. Mais ???..Tchèè !!
    Monsieur Sissoko, toi tu n’as pas peur Dè !!!
    Est ce que tu connais le nombre de personnes qui sont en prison parce qu’ils ont simplement parler de leurs problèmes suite aux coupures de courant, ou les prix des denrées qui augmentent et pour certains réclamer des élections ou la fin de la transition ? Tu ne sais pas que dès qu’on ouvre la bouche pour se plaindre, tu seras accusé de trouble à l’ordre public et déstabilisation de l’Etat ?
    Non, franchement, j’ai peur pour toi.
    Tu ne sais pas que la liberté d’exprimer ses opinions est désormais punie de prison ?
    La liberté d’expression, c’est fini.
    Maintenant, c’est la dictature. Et Dans la dictature, il faut dire que tout va bien, très bien même.
    Et puis quand vraiment rien ne va, tu dis que c’est un complot des impérialistes, colonialiste, les néo-colonialistes les capitalistes, de la CEDEAO, de la Côte D’Ivoire et surtout de la France et de MAcron lui-même mais aussi du Président Umaro de Bissao etc.
    Quand ce n’est pas les colonialistes, il faut dire que c’est un complot des ennemis du Mali qui sont partout dans le monde et qui ne dorment pas tant qu’il y a un seul malien sur cette terre d’ALLAH.
    Il ne faut pas oublier de citer les ennemis internes qui sont au MALi. C’est facile de les identifier: c’est tous les Maliens qui ne sont pas d’accord avec cette transition qui ne finie pas et enfonce le Mali dans une crise économique impossible. Les plus grands ennemis internes sont les journalistes qui refusent de se coucher plat ventre, les opposants politiques, les leaders d’opinions, les libres d’esprits, le colonel Sangaré, Ras Bath, le Professeur Clément Dembélé, Le prêcheur Chouala Byaya et cette femme qui s’est retrouvée en prison pour avoir dit qu’on ne peut plus rien acheter au marché.
    Si tu veux mon conseil, il faut dire que les putschistes sont les dignes fils du Mali respectueux de la loi et de la constitution et qu’ils sont très forts pour diriger le Mali et les mercenaires de Wagner sont des gentils instructeurs Russes, que la Transition doit continuer jusqu’en 2055 avec le génie mondial Assimi et que l’armée malienne est la prémière armée au monde et que nous allons être très riche parce que Kidal est rempli d’Or, Gao rempli de petrole, Kita rempli de Gaz, Sikasso rempli de Diamand, Bougouni rempli d’Uranium et Bamako rempli d’ordures..euuuhh !!!! pardon, je voulais dire Bamako rempli de gens heureux.
    Kabini-Kélé, je préviens les magistrats et les procureurs zélés de la transition, je suis innocent, je donne juste des conseils à ce fou Sissoko.

  3. Chacun à son interprétation. Ce qui est sûr cette transition fait de son mieux et sortira ce pays des difficultés des 30 dernières années. Tout développement et amélioration des conditions commence par des difficultés. Si vous n’avez pas encore compris ça. Le jour ou nous sortirons la tête de l’eau, ce jour là tous les faibles d’esprits, les poltrons et les manipulateurs indignes j’ose croire ne vont plus rester ici s’il ont vraiment un peu de gène. Vive la transition

  4. “les autorités se battent comme elles le peuvent, sans grand succès”

    Non monsieur le journaliste les autorités se battent pour rester au pouvoir en instrumentalisant les étrangers et en manipulant la jeunesse malienne à coups de slogans populistes xénophobes pour ne pas dire plus.

    • In reference to women of Banconi offer temporary solution of to establish several water points where they may pickup water may have been only acceptable remarks writer made. It is clear writer serve those who seek government position that allows them to be corrupt with impunity to cover for their corruptness.
      This electricity plus water problem have existed for years plus will not go away unto infrastructure is available to deliver as much of both as needed daily. Conditions are being exacerbated by those who maximize their use of electricity plus water to create even more serious condition in hope their actions will discourage Transitional Government for continuing to manage it’s challenges in steps plus stages.
      I do agree with temporary solution women of Banconi offered for water. Water from bore holes may be retrieve plus duly investigated as loaded into tankers for shipment to points in Banconi where it may be issued as needed yo citizens. This retrieval from bore holes should be 24 hours per day activity. Water should be available at points in Banconi 24 hours per day unto permanent solution found plus implemented.
      Henry Author Price Jr aka Kankan

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