Sans unité nationale, il n’est ni prospérité, ni justice, ni paix possibles. Le rétablissement de l’unité nationale et de la sécurité sur la totalité du territoire est l’indispensable préambule. Pour y parvenir, il faut que l’armée et la police retrouvent l’élan patriotique des premières décennies de l’indépendance.
Les Maliens n’ont pas encore vu le bout du tunnel quatre ans après l’arrivée des militaires au pouvoir. Tout ce qui a été annoncé au nom du changement reste encore au stade des intentions. La réduction du train de vie de l’État, la lutte contre la corruption, l’union sacrée des Maliens autour de l’essentiel sont sacrifiées sur l’autel du populisme, de la propagande et de la manipulation des opinions.
Ça ne va pas comme le clament avec désespérance la majorité des Maliennes et des Maliens. Quand on observe son état et sa détresse, le Mali d’aujourd’hui ressemble au patient agonissant aux urgences d’un hôpital sans médecin, ni infirmier de garde. Cela doit changer. Vouloir et agir pour le changement, cela démarre par un autre état d’esprit. La maladie potentiellement mortelle dont souffre notre pays nécessite un traitement de choc, une trithérapie seule capable d’interrompre la gangrène qui le démembre. Il faut reconstituer sa force vitale. L’univers du pouvoir est complexe. Dans notre pays, il est principalement incarné par l’exécutif, au premier rang, par le chef de l’État, ses ministres, les responsables des institutions. Mais ces responsables ne sont que des humains; ils ne peuvent agir, connaître, comprendre et décider seuls. Par la force des choses, ils sont entourés de proches, du protocole, des forces armées et de sécurité, tout à la fois surveillés et parfois servis par la justice.
La pauvreté extrême est la plaie première du Mali. La misère complique le quotidien de millions de concitoyens. Trouver le prix du condiment, payer une ordonnance, charger son téléphone en crédit, se déplacer, se marier, assurer la survie de ses enfants, leur instruction, leur repas nécessite des trésors de débrouillardise pour nombre de nos compatriotes. Que faire pour que la débrouillardise se transforme en construction rationnelle dans la vie professionnelle et sociale ? La priorité de l’action gouvernementale devait être la quête rapide de la prospérité: moderniser l’État pour lui permettre de véritablement favoriser la production des richesses et les conditions de création d’emplois. Le Trésor public est un réservoir percé. Deux (02) grosses fuites en laissent échapper le carburant nécessaire au bon fonctionnement des services publics et à la construction de l’avenir. Le Mali n’a pas besoin de cortèges somptueux quand ses dirigeants se déplacent, ni de voyages internationaux incessants qui paralysent le sommet de l’État, et pas davantage d’une diplomatie pléthorique. Le parc de véhicules de l’État est largement surdimensionné en nombre et en puissance moteur. Les dépenses d’électricité, d’eau, de carburants ou de téléphonie des administrations centrales frisent le délire.
L’autre fuite est constituée par les malversations et les abus de biens publics, nombreux, parfois massifs. Ce sont des milliards qui sont détournés chaque année. Un virus actif dans toutes les strates de l’administration publique.
La solution pour le Mali d’aujourd’hui est l’unité d’action pour aller aux élections. Pour faire bouger les lignes, la compétence ou la volonté se suffisent pas. Ceux qui ont le pouvoir de changer les choses sont les politiques, car ils sont investis de la légitimité populaire.
Safounè KOUMBA
Je suis le docteur ANASSER AG RHISSA, ami personnel de notre illustre Premier Ministre Choguel Kokalla Maïga qui a été nommé à ce poste grâce à moi. Je rappelle que je suis le fondateur du 5 Sahel avant son infiltration et son sabotage par le réseau DOGON64 et que j’étais le premier à déposer une plainte devant l’ONU contre la France pour terrorisme en 2022. Si j’étais seul candidat Malien qui s’était présenté pour être Président de la transition en 2020, je n’ai pas été retenu en raison d’un complot américano-suédois.
Alors je propose que cette injustice soit réparée et que mon dossier pour être ministre de l’économie et du développement de l’AES soit validé.
En effet, né d’un père nigérien et d’une mère Malienne, je suis le mieux placé pour remplir ces fonctions !
En cas d’indisponibilité du poste je consens, dans un esprit de conciliation, à me contenter d’une candidature au prix Nobel de la Paix.
Au plaisir d’échanger avec les intéressés.
Dr Anasser Ag Rhissa
Président de l’ONG Tilwat international
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Email : agrhissaanasser@gmail.com
TEL 00227 76665673
“Tout ce qui a été annoncé au nom du changement reste encore au stade des intentions. La réduction du train de vie de l’État, la lutte contre la corruption, l’union sacrée des Maliens autour de l’essentiel sont sacrifiées sur l’autel du populisme, de la propagande et de la manipulation des opinions.”
Tu es de mauvaise foi, Safounè KOUMBA, en disant que “”Tout ce qui a été annoncé au nom du changement reste encore au stade des intentions” au Mali, y compris dans les domaines que tu cites !
Sans parler de la reconquête du nord du pays et de la sécurité que tu prends soin de taire, beaucoup a été fait par le régime actuel, même s’il est aussi vrai que beaucoup reste à faire au Mali.
Je voudrais, Safounè KOUMBA, que toi-même tu te demandes ce que, au cours des 4 dernières années, tu as pu faire concrètement par ton travail physique et intellectuel pour toi d’abord, pour ta famille ensuite et pour le Mali enfin afin qu’émerge le Mali-Kura. Car certains au Mali cultivent toujours l’idée selon laquelle il faut tout attendre de l’Etat et que tous les problèmes personnels et sociaux sont de la faute de l’Etat. Ils ne se disent pas qu’il faut faire quelque chose pour l’Etat qu’on sait tous très faible et démuni depuis l’indépendance. Ils se disent que l’Etat doit tout faire pour eux.
Demandons-nous tous collectivement, Safounè KOUMBA, en quoi nous nous sommes personnellement améliorés et en quoi nous avons travaillé à améliorer le Mali par rapport aux périodes précédentes.