L’Organisation Internationale du Travail (OIT), à travers son projet An Ka Baara, s’engage à améliorer les conditions de vie des femmes et des jeunes dans les zones rurales du Mali. En se concentrant sur le développement des filières horticole et mangue, ce projet se révèle être un véritable catalyseur pour l’employabilité des jeunes, en les aidant à émerger dans le secteur agricole grâce aux informations et aux ressources mises à leur disposition.
L’agriculture est l’un des piliers essentiels de l’économie malienne, employant près de 80 % des actifs du pays et contribuant à hauteur de 23 % à la balance commerciale, selon un rapport de la Politique de Développement Agricole du Mali (2013). Avec la transition démographique, les jeunes représentent une opportunité significative pour le secteur agricole, surtout dans un contexte d’innovation et de modernité. Cependant, ces jeunes font face à de nombreux défis, notamment le manque de formation technique et d’éducation agricole.
Le projet An ka Baara qui est investi dans la promotion de la transformation économique et l’emploi productif à travers le développement des systèmes de marché au sud du Mali pour les femmes et les jeunes, s’avère être une opportunité pour les jeunes évoluant dans ce secteur, singulièrement dans les filières horticoles et mangue des régions de Sikasso, Koulikoro et Bamako
En effet, le projet permet aux jeunes d’accéder à des informations pertinentes et d’adopter de bonnes pratiques agricoles. Les bénéficiaires acquièrent ainsi les compétences nécessaires pour atteindre leurs objectifs professionnels. Grâce à un système de réseautage efficace, ils peuvent échanger avec diverses parties prenantes et établir des partenariats solides avec des acteurs de la société civile et du secteur privé.
Les partenariats avec des entreprises comme Emicom, Ecotech, Faso Kaba et MPC font le succès du projet. Car, ces collaborations offrent aux bénéficiaires : l’accès aux équipements d’irrigation , des formations pour renforcer les compétences techniques, des accompagnements pour l’obtention de prêts afin de financer leurs projets. De plus, elles les facilitent également l’accès aux marchés nationaux et internationaux, permet d’acquérir des compétences en nouvelles technologies , et avoir des conseils en matière d’environnement.
Pour rappel, l’’OIT au Mali soutient également le développement d’un écosystème d’information dans l’horticulture, avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes. Et, le projet An Ka Baara de l’OIT représente une opportunité substantielle pour les jeunes et les femmes des zones rurales. En leur fournissant accès à des informations, des formations et des partenariats, il contribue à améliorer leur employabilité et à renforcer le secteur agricole. Grâce à cette initiative, les jeunes peuvent non seulement transformer leur avenir, mais aussi contribuer au développement de l’ économique nationale.
Khadydiatou SANOGO/maliweb.net