Depuis plusieurs mois, l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger est considéré comme caduc par bon nombre de Maliens. Le comité stratégique du mouvement du 5 juin (M5-RFP) lors de sa session ordinaire, le jeudi 4 janvier, a affirmé que cet accord a montré ses limites et qu’il est impératif de l’abandonner pour le bonheur des Maliens.
Dans un communiqué rendu public, le 5 janvier 2024, le comité stratégique du mouvement du 5 juin (M5-RFP) justifie les raisons qui doivent pousser les Maliens à mettre l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger dans la poubelle. Le M5-RFP estime que malgré les concessions faites et les efforts consentis, l’Accord issu du processus d’Alger n’a pu apporter ni la paix, ni la réconciliation encore moins la stabilité dans notre pays.
‘’ Au demeurant le constat de l’impasse a été fait de façon unanime par toutes ses parties prenantes à savoir le gouvernement du Mali, les mouvements signataires et le comité de suivi. Dès lors il appartient au peuple malien, souverain, de se libérer d’un tel fardeau et d’envisager d’autres pistes pour réaliser l’union nationale qui devrait parachever l’unité territoriale conquise de haute lutte après le retour de Kidal dans la République’’ indique le communiqué.
C’est ainsi que le comité stratégique du M5-RFP, tout en encourageant les initiatives de dialogue inter-maliens, propose l’abandon pur et simple de l’Accord pour la paix et réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et invite le gouvernement de la transition à faire face à l’assistance aux populations maliennes de toute urgence sur toute l’étendue du territoire national, à leur sécurité et au retour aussi bien des réfugiés, des déplacés ainsi que des services sociaux de base.
Dans le même ordre d’idée, le M5-RFP, tout en saluant l’engagement des autorités de la transition, demande au peuple malien de demeurer mobilisé pour un Mali uni, souverain et prospère.
Bissidi SIMPARA
“Depuis plusieurs mois, l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger est considéré comme caduc par bon nombre de Maliens.”
C’est une évidence qu’il faut “abandonner” cet accord dit d’Alger !
Il s’agit de l’abandonner aussi “formellement”. C’est-à-dire, par un décret du chef de l’État et/ou une résolution du CNT du Mali, “dénoncer” ou “répudier” l’accord séparatiste concocté par l’Algérie et la France pour provoquer la dislocation du Mali.
Les autorités publiques du Mali auront tort si elles ne dénoncent ou ne répudient pas formellement, en droit, cet accord d’Alger.
Les autorités publiques du Mali auront également tort si elles n’inscrivent pas ultérieurement dans la Charte de l’AES et dans la Constitution du Mali l’interdiction du stationnement et du transit sur le territoire national des troupes étrangères extra-africaines de tendance colonialiste et impérialiste.
Les avancées nationales de la transition actuelle au Mali, comme d’ailleurs au Burkina Faso et au Niger, pourraient être perdues en faveur des Occidentaux beaucoup plus vite que ce beaucoup pensent.
Les “avancées” actuelles au Mali sont très loin d’être des “acquis”. Ces avancées sont encore à l’état liquide ou gazeux. Il faut un travail de consolidation et de solidification des avancées pour qu’elles se transforment en acquis national.
Tres bons conseils et tres bonnes idees Fanga, un grand merci et nous espérons vivement que les autorites de l’AES individuellement et collectivement vont les prendre en compte pour le bonheur et la prospérité des peuples Africains du Burkina, du Mali et du Niger!
L’Accord d’Alger est tres caduque et tres dépassé depuis que les le CSP s’est désolidarise et les terroristes rebels ont pris les armes contre les FAMA a Ber, Tombouctou, Tessit, Menaka, et Kidal, allons mettre notre Constitution 2023 en marche pour un Mali uni, prospere et souverain!