World Vision Mali et l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB) ont organisé vendredi dernier une conférence-débat à Kabala pour célébrer la Journée internationale de la Femme. Suite logique de la première expérience, qui a eu lieu le 8 mars 2023, la conférence de cette année a axé sa thématique sur le mariage précoce.
Si le Mali a célébré cette année la Journée internationale de la Femme sur le thème de la représentativité des femmes dans la vie publique et politique au Mali, l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB) et World Vision Mali ont organisé une conférence pour débattre des acquis et défis liés au genre à l’université afin d’évaluer le chemin parcouru et se projeter dans l’avenir. Cette initiative a mobilisé du monde dans un cadre participatif.
La démarche inclusive et le choix de la thématique, avec des expertes aguerries, ont contribué à faire de cet événement un franc succès. Les cadres de l’administration, avec en tête le vice-recteur Dr André Koné ; la forte équipe de World Vision Mali, les étudiants de la Cité universitaire de Kabala et le personnel de l’ULSHB ont su relever le défi de l’organisation et de la mobilisation dans une ambiance à la fois festive et pédagogique.
Les différentes communications ont été présentées par Dr Kadidiatou Bouaré, Dr Françoise Diarra et Flory Mononi, représentant du Directeur pays de World Vision et Directeur du développement des ressources de World Vision Mali. Le vice-recteur, Dr André Koné, a salué l’engagement de ce beau monde pour cette journée du 8 mars tout en insistant sur la multiplication des rencontres du genre afin de renforcer les capacités dans l’espace universitaire et au-delà.
Les organisateurs ont profité de l’occasion pour exhorter les étudiants, les enseignants-chercheurs et d’autres personnes ressources à être des relais de la lutte contre le mariage précoce et autres défis liés au genre à l’école.
Pour les uns et les autres, cette collaboration ULSHB-World Vision Mali est un bel exemple de partenariat gagnant-gagnant pour un monde universitaire meilleur, c’est-à-dire sans violence, sans mariage précoce des jeunes filles et avec une politique du genre respectée !
Kader Toé