La 4e édition du salon international sur la Responsabilité sociétale des entreprises (Salon RSE) a ouvert ses portes, ce jeudi 20 février 2025, à l’hôtel de l’Amitié. Sous le thème : « RSE & Normes ISO : levier de croissance économique pour les entreprises maliennes ». L’événement de deux jours a été lancé par le ministre de l’Industrie et du Commerce.
« Au Mali, seulement 45% des entreprises dans le secteur formel ont mis en place une politique RSE », a indiqué Souleymane Ben Deka Diabaté, initiateur du salon, dans son mot de bienvenue. Parmi ces entreprises, ajoute Ben Deka Diabaté, 20% affirment avoir reçu un impact positif de la RSE. Une manifestation positive qui, selon le conférencier, peut venir de la réduction des coûts de production.
Aux dires de Souleymane Ben Deka Diabaté, la RSE est à ses débuts au Mali. Dans ce contexte, elle est perçue comme une charge de travail supplémentaire, et non nécessaire. Pourtant, « si les entreprises veulent être des vainqueurs, elles doivent épouser la RSE », a plaidé Souleymane. Qui estime que les cadres comme le Salon RSE sont utiles pour sensibiliser et former les entreprises sur la RSE et les normes ISO, notamment la norme ISO 26000 sur la responsabilité sociétale.
Deux panels sont au programme de la 4e édition du Salon international RSE. Le premier porte sur le thème : « RSE et normes ISO : leviers de croissance pour les entreprises ». Le second panel, ce vendredi, porte sur le thème : « Entrepreneuriat au Mali : catalyseur de développement durable et d’inclusion ». Plusieurs entreprises et grandes écoles ont associé leur image à la quatrième édition du salon RSE. Il s’agit notamment de l’AFG Bank, la BIM SA ; ou de l’Institut Africain de Management (IAM).
« La RSE est un investissement avec un retour sur investissement garanti à court, moyen et long terme », a expliqué le ministre de l’Industrie et du Commerce Moussa Alassane Diallo. Ancien PDG de la BNDA, une banque certifiée aux normes RSE, le ministre Diallo assure qu’il y a « des contraintes et des enjeux économiques pour une entreprise d’adhérer à la RSE ». Le plus important, dit-il, la RSE fait appel aussi aux aspects sociaux de l’entreprise. « Car, il est impossible de réussir une politique RSE sans l’adhésion de tout le personnel ».
Avant de lancer les activités du Salon, le ministre de l’Industrie et du Commerce a salué le cadre qui permet, selon lui, de sensibiliser le maximum d’entreprises à la nécessité d’adhérer aux normes RSE.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net