Nairobi, la capitale du Kenya, abritait du 7 au 9 mai 2024, le “Africa Fertilizer and Soil Health Summit” (AFSH24) “Engrais et santé du sol africain”, un événement organisé par l’Union africaine et le gouvernement kenyan avec le soutien de plusieurs partenaires.
Ils étaient plus de 4000 invités y compris 8 chefs d’Etat, 25 ministres de l’Agriculture, 32 ministres des Affaires étrangères, des scientifiques et des partenaires à prendre part à ce sommet au Kenya. Ledit sommet avait pour but d’encourager les discussions indispensables pour renforcer la valeur de nos terres comme un atout essentiel pour nos fermiers en Afrique.
Le sommet a duré trois jours au cours desquels, les délégués se sont engagés pour guider la transformation agricole de l’Afrique et pour créer le programme pour les systèmes alimentaires de l’avenir ; un élément clé du plan de développement “Agenda 2063”.
Josefa Leonel Correia Sacko, commissaire de l’agriculture à la Commission de l’Union africaine (AUC), a souligné, lors de la cérémonie d’ouverture, le besoin d’action collaboratif et de solutions innovantes. A l’en croire, les sols africains sont parmi les plus anciens mais aussi les plus pauvres, avec une perte de nutriments de la terre.
Selon les organisateurs du sommet, parmi les résultats, il faut compter la création et la promotion de la “Déclaration de Nairobi de l’engrais et de la santé des terres”, un document compréhensif qui cernera les engagements, les stratégies et la direction pour améliorer la durabilité dans l’utilisation d’engrais, et dans d’autres pratiques agricoles aux niveaux régionaux et continentaux.
Koureichy Cissé
la terre est apauvri par pauperisation volontaire du bielderberg