Comme chaque année, le 14 mai est la Journée mondiale de l’hypertension, une occasion de sensibiliser à un problème de santé publique croissant au Mali. L’hypertension artérielle affecte désormais une proportion importante de la population adulte, avec près d’un quart des adultes maliens touchés, selon les estimations récentes.
Les conséquences de cette maladie sont dramatiques, allant de l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires telles que les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques, à l’insuffisance rénale et aux dommages oculaires.
Malheureusement, l’hypertension est souvent asymptomatique, ce qui rend crucial le dépistage régulier, surtout pour ceux présentant des facteurs de risque tels que des antécédents familiaux, un âge avancé, ou un mode de vie sédentaire.
Heureusement, l’hypertension est généralement bien contrôlable grâce à des changements de mode de vie et/ou des médicaments. Adopter une alimentation saine, faire de l’exercice régulièrement, perdre du poids si nécessaire et arrêter de fumer sont autant de mesures qui peuvent considérablement réduire le risque de complications liées à l’hypertension.
Des études soulignent la nécessité d’un dépistage systématique et d’une prise en charge précoce pour inverser cette tendance alarmante. Il est impératif de consulter des sources fiables et récentes pour obtenir des informations précises sur la situation actuelle de l’hypertension au Mali.
À l’approche de 2025, on estime que le nombre de personnes souffrant d’hypertension augmentera de 15 à 20%, ce qui en fait un problème de santé publique majeur au Mali, avec une prévalence d’environ 37%.
Pour lutter contre cette menace croissante, il est essentiel de mettre en œuvre des stratégies de prévention efficaces et de promouvoir une sensibilisation accrue à l’hypertension et à ses facteurs de risque.
Cheick B. Cissé