Dans le cadre de la lutte contre le cancer du col de l’utérus, la société malienne de gynécologie obstétricale (SOMAGO) et l’association malienne de pédiatrie ont organisé samedi à Bamako un enseignement postérieur à l’intention des prestataires en première ligne par rapport. C’était sous l’égide du président de la SOMAGO, Pr Ibrahima Tékété.
Diminuer le cancer du col de l’utérus de façon très significative afin de faire en sorte qu’il ne devienne plus un problème de santé publique. C’est l’objectif d’un enseignement postérieur initié par la société malienne de gynécologie obstétricale (SOMAGO) et l’association malienne de pédiatrie à l’intention des prestataires en première ligne par rapport à la lutte contre le cancer du col de l’utérus. Ces prestataires sont les sage-femmes, les pédiatres et les gynécologues-obstétriciens. Les deux organisations professionnelles de la santé sont engagées aux côtés du ministère de la Santé et du Développement social et des partenaires pour l’élimination du cancer du col de l’utérus.
Selon le président de la SOMAGO, Pr Ibrahima Tékété, on est aujourd’hui dans l’heure de l’élimination du cancer du col de l’utérus. « Parce qu’on sait que c’est un virus qui en est la cause. On sait qu’il y a un vaccin qui est testé efficace contre ce virus. Et quand on associe la vaccination au dépistage du cancer du col de l’utérus, on peut espérer diminuer le taux de cancer du col de l’utérus de façon », a expliqué l’enseignant-chercheur à la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie (FMOS).
C’est le principe de l’élimination du cancer du col de l’utérus. Il s’agit selon lui de mettre l’accent sur toutes les infections à VPH, les lésions qui sont associées à cette infection (les lésions précancéreuses) pour permettre leur prise en charge et surtout donner l’évidence scientifique qui entoure la vaccination contre le cancer du col de l’utérus.
Selon le Pr Tékété, il y a trop de rumeurs autour des vaccins dans nos pays. « Il faudrait que les professionnels soient en mesure de répondre de façon satisfaisante à ces questions. Il n’y a pas de tabou, toutes les questions ont leur réponse. Et c’est pour cela qu’on a amené les professionnels aujourd’hui pour qu’on leur donne les dernières informations fondées sur les preuves pour qu’on puisse satisfaire aux demandes de la population », a souligné le président de la SOMAGO.
Il convient de rappeler que cette rencontre réunit les sage-femmes, les pédiatres et les gynécologues-obstétriciens.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net