FAO-INSP : la Réponse aux Urgences de Sécurité Sanitaire des Aliments au cœur d’un atelier

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Organisé par l’Institut National de Santé Publique (INSP) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’Agence nationale  de la sécurité sanitaire des aliments a abrité, les 10 et 11 décembre 2024,  l’atelier  sur l’opérationnalisation effective du Plan National de Réponse aux Urgences de Sécurité Sanitaire des Aliments (PNRUSSA).

La rencontre a regroupé  pendant deux jours les  agents  spécialisés de la nutrition du fonds des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO), de l’Institution nationale de la santé  publique  et de la Direction nationale de la sécurité sanitaire des aliments. Au  cours de cet atelier, les  participants ont fait «un exercice de simulation de cas d’urgence chez des populations victimes d’intoxication alimentaire collective durant des cérémonies familiales au Mali».

La simulation de cas   a permis,  selon  Etienne Coulibaly, Représentant du Directeur général de l’INSP, d’identifier, évaluer, gérer et communiquer sur un incident. Il a  réitéré l’engagement du ministère de la Santé et du Développement social, à travers l’INSP, d’apporter sa contribution nécessaire pour le déroulement du programme de maîtrise des risques sanitaires et phytosanitaire. Financé  par le Gand -Duché de Luxemburg pour leurs «soutiens au renforcement de l’infrastructure nationale de la Sécurité Sanitaire des aliments au Mali,  cette  rencontre  entre dans l’application  du projet GCP/SFW/517/LUX . Lequel  vise à  contribuer au «Renforcement de la capacité de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments et amélioration de la qualité sanitaire de l’alimentation de rue au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal»

L’expert consultant  en nutrition   de la FAO, Mamadou N’Diaye  s’est réjoui déjà que le Mali  ait disposé d’un système de notification de toxi-infection alimentaire collective.  Il a indiqué que l’accès à des aliments sains, en plus d’être un droit fondamental, améliore l’accès aux marchés, le bien-être social des individus et des populations et réduit le fardeau des factures de santé. Ce faisant,  il a rappelé des  chiffres  alarmants publiés  par  l’organisation mondiale de la Santé. Selon  les estimations fournies en 2015, les maladies d’origine alimentaire entraînent 420.000 décès par an dans le monde, selon les estimations de l’OMS en 2015. Le continent africain demeure le plus touché  par ces maladies.  Les  chiffres de l’OMS  font état  de  plus de 91 millions de cas de malades annuellement pour 137 000 décès, soit le tiers de la mortalité mondiale due aux maladies d’origine alimentaire.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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