comité d’ethique pour la santé et les sciences de la vie (CNESS) : La conscience de la science

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Le Comité national d’éthique pour la santé et les sciences de la vie (CNESS) en collaboration avec Cambin Snecfa, a organisé un atelier de dissémination du supplément national TRREE caractérisant le Mali et des Procédures opérationnelles standards (POS) pour l’examen des protocoles de recherche par le CNESS du Mali. C’était les 27 et 28 mai 2024. L’objectif de cet atelier était de collaborer, de travailler avec les comités d’éthique afin de développer leurs procédures opérationnelles standards et de disséminer le supplément national.

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de son projet « renforcement des comités nationaux d’éthique de l’Afrique francophone centrale et de l’ouest », le Comité national d’éthique pour la santé et les sciences de la vie (CNESS) a tenu les 27 et 28 mai, un atelier de dissémination du supplément national TRREE caractérisant le Mali et des procédures opérationnelles standards (POS) pour l’examen des protocoles de recherche par le CNESS du Mali sur financement du projet SNECFA/EDICP.

Pr. Sambou Soumaré, président du comité national d’éthique de la santé et les sciences de la vie, dans son intervention, a mis l’accent sur la procédure adoptée par le comité d’éthique et la manière dont ils procèdent.

« Nous avons travaillé pour que tous ceux qui sont chercheurs au Mali puissent savoir comment le comité travaille. Et quand ils font le protocole, ils doivent savoir comment juger, apprécier. Car au comité d’éthique on n’est pas des juges mais apprécions le travail comme il faut. C’est toujours en connaissance de cause qu’une personne ou une communauté décide de participer à une recherche ou une expérimentation. Il faut savoir que la recherche est différente du soin. Aujourd’hui tout a changé. Nous ne menons pas de recherche, mais nous étudions les protocoles des gens qui veulent faire des recherches. Ça veut dire celui de la recherche doit faire valider son protocole scientifiquement et du point de vue éthique avant de commencer les recherches.

Selon Dr. Mbih Jerome Tosam, coordinateur du projet Renforcement des comités d’éthique nationaux des pays francophones (Afrique de l’Ouest et du centre), après deux jours d’atelier, les membres ont posé beaucoup de questions et semblent avoir compris les objectifs du projet Snecfa.

« Le projet Snecfa n’a pas pour objectif de trouver des solutions à long terme. Si nos différents pays ont la possibilité de créer un institut de formation pour les jeunes, cela va solutionner les problèmes de formation des jeunes chercheurs », souligne le coordinateur du projet.

Ce projet qui arrive à ton terme d’ici quelques mois, est exécuté au Mali, au Tchad, au Niger et au Cameroun.

 

Aminata Agaly Yattara

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