CICR, 75 ans : Faire du respect des textes une priorité

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“Dans un monde divisé, les Conventions de Genève et plus largement le droit international humanitaire sont l’expression de valeurs universelles qui concourent à protéger la vie et la dignité humaines”, déclare la présidente du CICR, Mirjiana Spoljaric. “Le respect de ce corpus de droit est indispensable pour se prémunir contre les pires effets de la guerre et les prévenir, ainsi que pour faire en sorte que tout individu, même s’il s’agit d’un ennemi, soit traité comme un être humain”.

Traités fondateurs du droit international humanitaire (DIH), les Conventions de Genève constituent une remarquable avancée à plus d’un titre. Elles sauvent des vies. Elles interdisent la torture et la violence sexuelle. Elles exigent que les détenus soient traités avec humanité. Et plus fondamentalement, elles reflètent le consensus mondial autour de l’idée que toutes les guerres ont des limites.

Pourtant, 75 ans après leur adoption, le DIH est malmené, et parfois même invoqué pour légitimer le recours à la violence. C’est pourquoi la communauté internationale doit impérativement renouveler son engagement à respecter ce cadre protecteur solide dans le contexte des conflits armés – un cadre dont l’ambition est de sauver des vies plutôt que de rationaliser la mort.

Ces 75 prochaines années et au-delà, le monde entier doit réaffirmer son adhésion pleine et entière aux Conventions de Genève. Tout autre choix constituerait une trahison de l’engagement qui a été pris le 12 août 1949.

Aminata Cissé

Chargée des relations publiques

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