Procès des massacres du 28 septembre 2009 à Conakry : Les parties civiles demandent de retenir tous les accusés dans les liens de la culpabilité et des réparations pour les victimes

0

  Le parquet demande  des peines allant de 14 ans à la perpétuité à l’encontre des accusés

Le procès du massacre du 28 septembre 2009  a débuté le 28 septembre 2022 au tribunal criminel de Dixinn (délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry) avec  des  accusés emblématiques comme l’ancien chef d’Etat  Moussa Dadis Camara ; son aide de camp, Aboubacar Sidiki Diakité dit « Toumba » ; Marcel Guilavogui, membre de la Garde rapprochée de Dadis Camara ; ou encore le gendarme Moussa Tiégboro Camara, ex-secrétaire d’État de la lutte contre le grand banditisme et le crime organisé et d’autres  pour des faits de massacres qui  ont entraîné la mort de plus de 157 personnes le 28 septembre 2009 dans un stade  de Conakry à l’occasion d’une manifestation appelée par les forces vives de la Nation guinéenne pour dire non à la candidature du  chef de la Junte Moussa Dadis CAMARA à l’élection qu’il disait vouloir organisé.

Au cours de leurs plaidoiries, les avocats des parties civiles ont tour à tour chargés les accusés dans le boxe des accusés en les considérant comme responsable direct ou indirect des massacres. Et à ce titre, ils ont demandé le tribunal de les retenir tous dans les liens de la culpabilité et d’accorder des réparations aux victimes allant de 500 millions à 3 milliards de francs guinéens ce, en fonction de la gravité des préjudices subit par elles.

Après les avocats des parties civiles,  c’est le parquet qui a pris la parole.  Après avoir rappelé le contexte des évènements, les magistrats du parquet se sont attelés a démontré la responsabilité pénale des accusés  avant de demander des peines allant de 14 ans de réclusion criminelle  à la perpétuité contre les accusés.  Au nombre des accusés pour lesquels, le parquet demande la perpétuité, il y a l’ex chef de la JUNTE, Moussa Dadis CAMARA, son ministre de la santé, Abdoulaye Cherif DIABY,  le Capitaine Marcel GUILAVOGUI, le Colonel Moussa Thieboro CAMARA ainsi que le fugitif Claude PIVI.  Quant à son aide Camp, Toumba DIAKITE,  c’est la réclusion criminelle à temps  qui a été requis contre lui.

L’audience est renvoyée ce lundi 27 mai 2024 pour les plaidoiries des avocats de la défense.

Bokoum Abdoul Moumini/maliweb.net

Commentaires via Facebook :

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!